Cade Cunningham, leader naturel : « Tôt ou tard, il sera une superstar en NBA »
Des débuts remarqués en Summer League en juillet puis une blessure à la cheville venue retarder ses débuts NBA, Cade Cunningham a eu besoin d’un peu de temps pour se mettre en route (il a commencé sa saison par un 7/39 aux tirs et 1/21 à 3-points). Mais il a su montré pourquoi Detroit l’avait choisi en 1ère position de la dernière draft au fil de la saison.
« Beaucoup de gens en parlaient (de ses difficultés de début de saison), mais cela ne l’a absolument pas dérangé. Parce qu’il avait confiance en son travail et en son jeu. Et ça s’est vu tout au long de la saison. » Isaiah Stewart
Bien qu’il ait terminé l’exercice 2021-22 comme étant l’un des 10 seuls rookies de l’histoire à tourner à minimum 17 points, 5 rebonds et 5 passes sur l’année, la course au ROY se joue plutôt entre Evan Mobley, dont l’équipe joue une place en playoffs à partir de ce soir et Scottie Barnes, dont l’équipe est d’ores et déjà qualifiée pour les playoffs.
« Je pense avoir de solides arguments. J’ai eu quelques gros moments cette année qui me font me sentir comme le meilleur rookie de cette année. Mais peu importe ce qui se passe par rapport au trophée, je serai prêt pour la saison prochaine. Travailler dur c’est ce qui m’a permis d’en arriver là. Donc si je continue, qui sait jusqu’où je peux aller ? » Cade Cunningham
En mars, il a tourné à 22.9 points, 5.9 rebonds et 7 passes par match. Les seuls autres rookies de l’histoire à avoir signé des stats similaires sur un mois ? Michael Jordan et Oscar Robertson.
« Et il n’a que 20 ans, c’est bien ça ? Pfiou… » Frank Jackson
« Cade est en avance sur son âge. Je veux dire, c’est déjà une star. Mais tôt ou tard, il sera une superstar NBA. C’est un talent incroyable. » Cory Joseph
« Je n’ai jamais joué avec un tel rookie auparavant. Il fait tellement de choses, et plein de petites choses que les gars de son âge ne font généralement pas. Quand il entre sur le terrain, il change le cours du match pour ton équipe. Et tu te dis ‘Ce gamin a 20 ans’. C’est incroyable à regarder. Il n’y a aucune limite pour lui. » Kelly Olynyk
Au-delà, des stats, la qualité première du jeune Texan louée par tous ceux qui l’entourent reste la même : son leadership naturel. C’est après l’avoir rencontrée dans sa demeure de Malibu avant la draft que le propriétaire des Pistons Tom Gores a définitivement donné le feu vert pour le sélectionner en 1re position.
« C’est un connecteur humain, sur le terrain et en dehors du terrain. », expliquait lui le GM de l’équipe Troy Weaver après la draft
via Detroit News