Stephen Curry évoque le joueur peu connu qui lui en a fait baver à ses débuts en NBA : « La pilule était difficile à avaler »

Connaissez-vous le joueur qui a fait faire des cauchemars à Stephen Curry et lui en a fait baver lorsqu’il est arrivé en NBA ? C’est Draymond Green qui a dévoilé son nom dans le dernier épisode du Draymond Green Show.

Draymond Green : Ce que vous devez comprendre, et il y a deux choses. Chaque gars en NBA a un gars qui te détruit à chaque fois que tu joues face à lui, alors que pourtant il ne fait pas partie des plus grands. Puis je pense que tout le monde a un gars qui à un stade de ta carrière est devant toi dans la rotation, et tu le regardes en te disant : ‘Ce mec n’est pas meilleur que moi.’ Le monde s’en rend compte avec le temps (qu’il n’est pas meilleur que toi). Et il y avait un gars qui était devant toi, qui a connu une très grosse carrière en NCAA, mais n’a pas eu trop de carrière NBA, et tu nous as parlé de ce gars et comment cela t’a motivé à vouloir le détruire – et honnêtement, cela lui a probablement valu sa place en NBA, mais c’est une autre histoire.

Stephen Curry : De qui tu parles ?

Green : Tu sais exactement de qui je parle.

Curry : De qui tu parles ?

Green : Acie Law.

Curry : Ah(rire) Il y a un truc notre la NCAA et la NBA. Nous savons tous que c’est une question de fit, de timing, d’opportunité, de matchup, ce genre de choses. Dans ma seconde année dans la ligue, Acie Law était le meneur que j’affrontais à l’entraînement. Il était sympa et il avait un jeu tellement atypique que je n’ai jamais réussi à trouver de solutions. Mais alors que j’essayais de trouver mon rôle, lui avait toutes les minutes (rire). Il finissait les matchs. C’est marrant, j’en parle souvent, mais dans cette ligue, tout est une question d’opportunité, de confiance, et ce que vous faites lorsque vous obtenez cette opportunité peut dicter votre futur. Puis c’est aussi une question de patience. Et parfois c’est difficile de traverser ce processus et vous ne voulez pas en entendre parler quand vous êtes en plein milieu, mais j’ai vécu ça lors de ma seconde année. J’étais benché dans le dernier quart, et Acie Law jouait – Keith Smart était notre coach. Honnêtement, j’ai appris énormément, mais c’était la pilule était difficile à avaler. Cela m’a aussi motivé et poussé. Puis quand j’ai eu cette opportunité, je me suis dit que j’étais ce gars qui pouvait jouer au plus haut niveau dans cette ligue, finir les matchs, un gars en qui tu peux avoir confiance dans ces moments… Acie est sans aucun doute le nom qui symbolise le mieux ce moment pour moi, pour le meilleur et pour le pire. Ca fait partie du processus. Ce n’est pas un manque de respect envers lui, c’est le gars qui est devant vous, qui a cette opportunité. Et à son crédit, c’était un super vétéran, parce qu’il m’a aidé durant ce processus, car il savait quand même que j’étais à ma place.