Taylor Jenkins : « L’un des matchs les plus mal arbitrés que j’ai vus dans ma carrière en NBA; C’est embarassant »
Les Memphis Grizzlies abordaient le Game 4 dans le Minnesota sur une excellente dynamique avec 2 victoires de suite puis surtout un comeback historique dans le Game 3. Mais les Wolves ont pris le meilleur départ et menaient 33-28 après un quart et ont mené jusqu’au bout dans le sillage d’un excellent Karl-Anthony Towns, auteur de 33 points avec 17 lancers-francs tentés. Une des clés de la rencontre ça a été les 40 lancers-francs obtenus par les locaux, contre seulement 25 aux Grizzlies, qui ont commis 33 fautes.
Après 30 secondes de jeu en second quart, les 5 titulaires des Grizzlies avaient au moins 2 fautes. A la fin du 3ème acte 4 en avaient au moins 4. Ca a forcément poussé Taylor Jenkins à s’adapter et Jaren Jackson Jr. n’a pas terminé le match, sorti pour 6 fautes, après notamment une faute qui a été jugée comme flagrante, peut-être sévèrement.
Le coach des Grizzlies n’était pas content de l’arbitrage et il l’a fait savoir, une façon de mettre la pression en vue du prochain match, même si cela va lui coûter à coup sûr une amende.
« Nous devons mieux jouer, mais à mon avis, l’un des matchs les plus mal arbitrés que j’ai vus dans ma carrière en NBA. Nos cinq titulaires étaient quasiment exclus pour 6 fautes dans le premier quart-temps, » a déclaré Taylor Jenkins. « Il y a eu plus de 10 fautes de différence, 40 lancers-francs. Oui, il y a des choses que nous pouvons corriger et sur lesquelles être meilleurs, mais je n’ai jamais vu un arbitrage aussi inconsistant et arrogant. Je vais accepter n’importe quelle amende que je prendrai. Je dois protéger nos gars. Nous savons que nous devons mieux jouer, mais dès le début de rencontre c’était : faute, faute, faute, et de l’inconsistance. Il y a même eu une action où ils ont sifflé avant même le contact. C’est embarrassant. Je n’ai pas les mots. Je ne vais pas aller jusqu’à dire que c’est la raison pour laquelle nous avons perdu, mais je ne vais pas manquer de dire que c’était n’importe quoi. »
Via ESPN