Fini les ristournes pour Bobby Portis ? « J’aime être un Buck »
L’été dernier Bobby Portis avait surpris en signant un petit contrat avec les Milwaukee Bucks pour continuer l’aventure dans le Wisconsin. Un contrat de 2 ans pour 8.9 millions de dollars avec une player option de 4.56 millions de dollars pour la saison prochaine. Il vaut clairement beaucoup mieux sur le marché et on s’attend à ce qu’il la décline logiquement, mais hier en conférence de presse, il n’a pas voulu en dire plus, si ce n’est qu’il se plait énormément à Milwaukee.
« Les deux dernières années à Milwaukee ont signifié beaucoup pour moi, » a déclaré Bobby Portis. « J’ai eu la chance de grandir en tant qu’homme, sur et en dehors des terrains. Je me suis amélioré en tant que joueur de basket, c’est sûr, en étant dans ce système que le coach Bud a mis en place, et en côtoyant de grands joueurs, j’ai pu voir ce qu’est la grandeur. Cela te permet de venir chaque jour et d’être le meilleur que te puisses être, d’essayer de t’investir davantage. Donc, du côté du basket, c’était vraiment génial. Certains joueurs n’ont jamais l’occasion de ressentir cette atmosphère à un moment de leur carrière. Étant de l’Arkansas, et ressentir cela, c’est quelque chose que je ne prendrai jamais comme acquis ou que je prendrai à la légère. C’est vraiment un sentiment formidable.
Mais l’intersaison, mec, je n’ai pas vraiment de commentaire à faire là-dessus. C’est à l’organisation et à mon agent de s’en occuper. Je ne discute pas vraiment des chiffres, des contrats ou de quoi que ce soit d’autre. J’adore être ici. J’aime être un Buck, mais c’est à eux de faire en sorte que ça marche. »
L’intérieur sort d’une excellente saison, sans doute sa meilleure en carrière, avec 14.6 points à 47.99% dont 39.3% de loin, 9.1 rebonds et 1.2 passe, et sa cote n’a jamais été aussi élevée en NBA et il est sans doute venu le moment pour encaisser un gros chèque. La balle pourrait être dans le camp des Bucks, qui possèdent des early Bird rights, c’est-à-dire qu’ils pourront le re-signer en dépassant le salary cap.
Via Eric Nehm