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Trou noir fatal pour Miami : Butler : « Pas d’excuse pour la façon dont j’ai joué »; Spo : « Ce qu’ils nous ont fait, on peut leur faire »

Il a fallu attendre qu’il reste 3’22 à jouer dans le 1er quart-temps pour voir le premier panier réussi par Miami dans le Game 4 des finales de conférence Est cette nuit… Un 3-points de Victor Oladipo, 23 points sur le match soit… plus que l’ensemble du cinq majeur du Heat ! C’est simple, on n’avait encore jamais vu ça dans l’histoire des playoffs. Avant son shoot, les Floridiens ont raté leurs 14 premières tentatives, ce qui les a condamnés à courir après le score d’entrée (18-1) et finalement jusqu’au bout.

« On a été tellement mauvais pour démarrer. C’était dû en grande partie à notre exécution offensive : un manque de force, d’intention, de détermination. On s’est retrouvés dans un trou et à ce stade on n’a pas pu revenir et se ressaisir […] En dehors de ces runs dingues, tu as deux équipes vraiment compétitives qui s’affrontent. Les scores et ce genre de choses n’en donnent pas vraiment une réelle indication. Ça peut échapper à l’une ou l’autre équipe à tout moment. C’est ce qu’on a vu ce soir. » Erik Spoelstra

Aucun titulaire du Heat (sans Tyler Herro, touché à l’aine) n’a atteint les 10 points, et tous ont regardé le 4e quart sur le banc. Beaucoup sont embêtés par de petites blessures que personne n’a voulu utiliser pour expliquer ce revers de 20 points.

« Non, ils ont simplement mieux joué que nous ce soir. Ils nous ont sauté dessus […] On a prouvé qu’on pouvait le faire. Ce qu’ils nous ont fait, on peut leur faire. Aucun de nous n’est content de ce qui s’est passé ce soir. Nous pouvons être bien meilleurs que ce que nous avons été ce soir. » Erik Spoelstra

« Pas d’excuse pour la façon dont j’ai joué ce soir. Ça n’a rien à voir avec mon genou. » Jimmy Butler

« On ne peut pas trop s’attarder sur cette défaite. Il faut que ça fasse mal, que ça pique, et après on passe à autre chose, en restant positif. » Kyle Lowry

On a donc désormais une série au meilleur des 3 matchs.
« Nous avons des gars qui aiment la compétition, qui aiment ces moments, les playoffs et cette partie des playoffs. Il y a des hauts très hauts et des bas très bas, c’est beaucoup d’émotion. » Erik Spoestra

« Nos gars le veulent. Ce n’est pas ça la question. C’est juste qu’en face il y a des clients. Nous devons tous trouver collectivement un moyen d’y arriver ensemble. » Erik Spoelstra

via Sun Sentinel

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