Draymond Green : « Je pense que les gens ont tendance à oublier l’attribut numéro 1 de Marcus Smart lors de la draft »
A quelques heures du Game 1 des finales NBA, le joueur dont on parle peut-être le plus, ce n’est pas forcément celui auquel on s’attendrait au vu des stars dans les deux équipes. Il s’agit de Marcus Smart, une nouvelle fois au centre de pas mal de discussions, il faut dire que son impact cette saison aux Celtics est impressionnant, et ce des deux côtés du terrain. Élu défenseur de l’année, Ime Udoka lui a donné les clés de l’attaque, qu’il dirige de main de maître. Il sera une des clés de ces finales et du côté des Warriors on ne tarit pas d’éloges à son sujet.
« J’ai coaché Marcus à la Coupe du monde il y a quelques étés de ça, avec Jayson, Jaylen et Kemba, » a expliqué Steve Kerr. « À l’époque, nous avions quatre Celtics dans l’équipe. J’ai appris à connaître ces gars un peu ; Jayson l’année dernière pendant les Jeux olympiques. C’était amusant d’apprendre à les connaître. Mais Marcus, je l’ai décrit hier comme la version guard de Draymond. Il est tout simplement un peu partout en défense. Il est vraiment, vraiment intelligent. Il anticipe le jeu. Il comprend les angles. Il a cette polyvalence pour défendre sur les postes de 1 à 5. Il a tout. Ce n’est pas pour rien qu’il a été élu défenseur de l’année. C’est un excellent défenseur et un joueur offensif probablement sous-estimé.
Draymond Green comprend la comparaison faite par son coach, et il a surtout mis en avant son leadership.
« Je pense qu’il pense vraiment le jeu. Cela se voit à sa façon de jouer, à la façon dont il conseille les gars, à la façon dont il a l’attention de tout le monde dans les regroupements et à la façon dont il passe en revue les systèmes dans les regroupements. Vous voyez tout cela. Je pense qu’il fait un excellent travail dans ce domaine. J’en ai beaucoup parlé. Je pense que les gens ont tendance à oublier que l’attribut numéro 1 de Marcus Smart, ou le point positif qu’on lui a attribué au moment de la draft, était son leadership, le fait qu’il soit un winner et un vrai meneur de jeu. Les qualités qu’il possède, surtout de ce côté du ballon, sont celles d’un leader et d’un meneur de jeu. Je pense qu’il a continué à progresser sur son leadership. Je pense qu’au début de sa carrière, il y a eu des moments où la plupart des gens ne savaient pas comment gérer ça, et on finit par avoir une mauvaise réputation et par se dire que ce type fait trop ceci ou trop cela. Il a continué à grandir pour devenir le leader qu’il est devenu, et c’était vraiment bon à voir.
Si les Celtics sont la seule équipe sous l’ère Steve Kerr à avoir un bilan positif face aux Warriors, il a sans doute sa part de responsabilité.
« Il faut lui donner du crédit, » a confié Klay Thompson. « Il a mérité ce trophée de défenseur de l’année. Il a progressé sur son shoot extérieur, et il est tout simplement devenu un très bon two-way player. Les gars qui tirent le maximum de leur capacité, vous les respectez pour ça, et c’est ce qu’il continue de faire. »
Via NBA.com