Juan Hernangomez sur son passage à Boston : « Il y avait beaucoup de joueurs très égoïstes, pas d’esprit d’équipe »
Dans quelques jours, Juan Hernangomez sera à l’affiche du film Hustle, produit par LeBron James et Adam Sandler, un été doublement important qui se profile pour lui puisqu’il possède un contrat non garanti de 6.6 millions de dollars pour la saison prochaine et son avenir est donc flou. Il a fait une fin de saison intéressante avec le Jazz d’Utah, où il a joué plus qu’on ne l’attendait.
« Après tout ce qui m’est arrivé, j’ai vraiment apprécié cette fin de saison. J’ai pu jouer, j’ai très bien shooté et je me suis adapté au système du coach ». A déclaré Juan Hernangomez à El País
Relégué au fond du banc à Boston et peu utilisé aux Spurs, il a connu ses meilleurs matchs dans l’Utah, où il s’est avéré utile. Il a tourné à 6.2 points à 50.7% dont un très intéressant 43.8% de loin et 3.5 rebonds en 17.5 minutes. Sa capacité à mettre de loin dedans dans une équipe qui base énormément le jeu sur cette composante et son prix assez abordable pourrait en faire un élément intéressant pour le Jazz.
Sa courte expérience à San Antonio a tout de même été positive. Notamment parce qu’il a pu côtoyer Gregg Popovich
« C’est incroyable de voir comment il enseigne. Il est comme un professeur, il fait en sorte que tout redevienne un jeu. C’est l’un des meilleurs que j’ai jamais vu de ma vie, et j’y suis resté seulement deux semaines. J’ai beaucoup appris, j’ai pu jouer plus de 20 minutes et, en bref, je me suis senti à nouveau comme un joueur de basket ».
Car avant ça la première partie de saison à Boston a été très très compliquée. Il n’y a eu que des miettes : 5.3 minutes sur 18 matchs. Il n’en garde pas un très bon souvenir lorsqu’il évoque la franchise du Massachusetts, actuellement en finales.
« Je pense que les Warriors vont l’emporter, mais j’espère que Boston gagnera pour que je puisse prendre la bague », admet-il, avant d’ajouter : « Je n’étais pas à l’aise là-bas, c’était très dur. Il n’y avait aucune communication, je ne savais pas ce qu’on attendait de moi, il y avait beaucoup de joueurs très égoïstes, il n’y avait pas d’esprit d’équipe….. J’ai perdu un peu de mon amour pour le basket ».
Il faut dire qu’il est parti au moment où les verts ont commencé à remonter la pente et n’a connu que les mauvaises premières semaines, échangé le 19 janvier.
Quant à la saison prochaine, l’objectif est clair, rester en NBA. Et comme il l’avait déjà dit, il ne se stresse pas.
« Ce n’est pas moi qui décide, donc je suis très calme. J’ai tout donné, je me suis battu, je me suis entraîné et j’ai été un bon coéquipier. Pour être honnête, je ne suis pas inquiet de jouer dix ou douze minutes, je veux juste jouer. Je pense toujours pouvoir me mesurer aux meilleurs du monde. S’ils sont partants pour continuer, je serai heureux, je serai dans l’Utah pour une année de plus. S’ils ne me gardent pas, je verrai ce que je fais. Dans tous les cas, mon objectif est de rester en NBA.
À noter qu’il a également fait part de son envie de participer à l’Eurobasket.