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Bobby Portis : « Mon état d’esprit sera toujours le suivant : quelqu’un essaie de prendre ma place et je dois me donner à fond chaque jour »

Auteur sans doute de sa meilleure saison, après avoir fait des sacrifices financiers ces dernières années pour jouer aux Bucks, cette fois Bobby Portis a signé un joli chèque. Il a rempilé dans le Wisconsin pour 48.5 millions de dollars sur 4 ans, enfin un peu de sécurité sur le long terme pour l’ancien Bull. Mais il assure que cela ne va pas changer son état d’esprit.

« Mon état d’esprit est que je ne suis jamais vraiment en sécurité », a déclaré Bobby Portis. « J’ai toujours l’état d’esprit de l’outsider, car n’importe quel jour, tout peut changer. Ce n’est pas parce qu’ils vous aiment aujourd’hui qu’ils vous aimeront demain. Cela a toujours été mon état d’esprit dans cette ligue. Mes vétérans me l’ont appris très tôt, mon agent me l’a appris aussi très tôt en arrivant dans cette ligue. Mon état d’esprit sera toujours le suivant : quelqu’un essaie de prendre ma place et je dois me donner à fond chaque jour pour montrer pourquoi je vaux ce que je vaux. Voilà tout.

« Mais c’est plutôt cool d’avoir enfin une certaine sécurité dans la ligue et d’être enfin à un endroit où vous voulez être et où vous pouvez continuer à essayer de gagner. Vous avez rarement tout cela de réuni, donc être ici c’est génial pour moi. J’ai l’opportunité de concourir chaque soir, de jouer des matchs de basket importants et je pense que c’est ce qui m’épanouit, jouer des matchs importants et pas seulement jouer pour jouer. »

La saison dernière il a tourné à 14.6 points à 47.9% dont 39.3% de loin, 9.1 rebonds et 1.2 passe de moyenne par match et il a sans doute intéressé par mal de prétendants. Cette fois les Bucks ont tout fait pour le garder en lui offrant un bien meilleur contrat que l’an passé, tout simplement le maximum qu’ils pouvaient lui offrir. Mais pas le temps de fêter ça, il travaille déjà dur chaque jour en vue de la saison qui vient.

« Je n’ai rien à fêter, » a déclaré Bobby Portis. « Je travaille dur. Je travaille sur mon jeu. C’est ce que j’aime faire pendant l’été. Je consacre tout mon temps au basket. Depuis que je suis ici, je regarde davantage de vidéos de certains gars dont je veux imiter le jeu, les Kevin Garnett, les Rasheed Wallace. Je m’inspire simplement de certaines des choses qu’ils font pour être un joueur de basket complet.

« Je suis évidemment heureux que les Bucks aient choisi de me faire revenir et que nous ayons trouvé un accord, mais j’aurai toujours l’impression d’avoir quelque chose à prouver. Je suis évidemment heureux d’avoir eu la chance de construire une richesse générationnelle pour ma famille, mais il reste encore beaucoup de travail à faire et il n’y a pas le temps ou besoin de célébrer. Je travaille dur, je travaille sur mon jeu. J’ai toujours su qu’un jour, tout se ferait naturellement si je croyais en moi et en Dieu. Évidemment J’ai déjà refusé un gros contrat et les gens m’ont traité de fou et j’ai toujours su que ça se représenterait un jour, je devais juste continuer à travailler. »

Via Journal Sentinel