Vernon Maxwell raconte le cauchemar que c’était d’affronter Michael Jordan : « La veille tu ne dormais pas »
Il y a quelques jours une sortie de Ja Morant au sujet de Michael Jordan a beaucoup fait parler. Le meneur des Grizzlies, qui ne manque pas de confiance en lui, expliquait qu’il aurait aimé rencontrer Michael Jordan et qu’il était persuadé qu’il l’aurait cuisiné. Il ne saura jamais ce que c’est que d’affronter MJ, mais Vernon Maxwell, deux fois champion avec les Rockets et qui a évolué pendant les années 90 en NBA et était sur le même poste que la légende des Bulls, sait ce que c’était.
« Oh putain, tu regardais ce satané calendrier quand il sortait durant l’intersaison, et tu mettais une croix quand tu jouais Chicago. La veille de jouer face à eux, tu ne dormais pas, c’était dur. Tu pensais à ce que tu allais devoir faire demain, et tu ne voulais pas te faire ridiculiser. Et tu savais que cet enfoiré n’allait pas arrêter de te rentrer dedans. Il n’arrêtait pas, il revenait sans cesse à la charge. Il mettait son satané pied sur ta gorge et n’arrêtait pas de revenir à la charge. Il fallait faire des trucs face à lui que personne n’avait jamais faits. Il fallait essayer de le sortir de sa zone de confort. Mais tu ne pouvais pas le toucher, tu ne pouvais rien faire face à lui qui le déstabilisait. J’essayais des trucs face à lui, mais Mike c’est Mike man. C’est le meilleur joueur que j’ai jamais affronté. Je n’avais jamais rien vu de tel, et il me faisait voir mon petit potentiel. Il me faisait un spin move et il était tellement rapide que j’étais là : ‘Oh putain, il est passé où ?!’ Puis il était déjà au cercle et boom (en mimant un dunk). J’essayais de repartir en attaque en me cachant, mais il était du genre à te mettre une tape sur les fesses après ça. Mike c’est le meilleur. Tous ces gamins parlent beaucoup. Ja (Morant) je t’aime bien, mais arrête ces conneries. Tu ne veux pas avoir affaire avec prime Jordan. »
Quand Mad Max parle de tenter des choses pour le déstabiliser, en voici une illustration :