La gestion des embrouilles par le trio Draymond Green, Stephen Curry et Klay Thompson

Assembler des superstars n’est souvent pas la chose la plus compliquée, souvent c’est de faire cohabiter les ego et de conserver le noyau sur le long terme afin de construire une dynastie. On ne compte plus les super teams qui ont implosé, et il ne faut pas remonter plus loin que la saison passée avec les Nets, qui ont dû échanger James Harden, et qui voient désormais Kevin Durant demander aussi un trade.

Les Warriors ont eux réussi à conserver leur noyau Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green, qui se sont toujours bien entendus et jouent ensemble depuis que Green les a rejoints en 2012. Mais parfois il y a quelques engueulades, mais ça ne dure pas bien longtemps. Dans son podcast Green, le plus expressif du trio, est revenu sur ces moments de tension.

« Honnêtement, nous n’avons pas eu une tonne de disputes parce que ce n’est pas comme ça que nos personnalités fonctionnent », a déclaré Green. « C’est moi qui crie le plus, et la plupart du temps ils m’ignorent, à tel point que si je crie et que l’un d’eux répond, je n’en rajoute pas et je ne me lance pas dans un concours de qui gueulera le plus fort. Donc, quand je dis quelque chose et qu’ils ne sont pas d’accord et qu’ils répliquent, alors ils répliquent et c’est tout. Nous n’allons pas y passer des heures, ce n’est pas comme ça qu’on fonctionne.

La force aussi de ce duo c’est de dire ce qu’ils ont à dire et tout est toujours clair entre eux. Et quand il y a des soucis, ils savent les régler rapidement.

« C’est moi qui parle la plupart du temps, » a expliqué Draymond Green. « Soit cela nous amène à avoir une conversation et à discuter de ce que je pense et de ce qu’ils pensent et de la façon dont nous pouvons trouver une solution, ou alors si c’est dans un moment chaud, dans le feu de l’action et que je dis ‘Klay, arrête de shooter’ et qu’il s’insurge et crie en retour, alors ça monte, puis on part chacun de notre côté. Ou si je dis quelque chose à Steph et qu’il s’énerve et réplique, ce qui arrive une fois tous les 36 du mois, je m’en vais et je continue de m’occuper de mes affaires. »

Curry et Klay ne sont pas les plus bavards, et ils ont toujours bien accepté la personnalité de Green, et cela n’aurait peut-être pas été le cas de toutes les superstars.