Facundo Campazzo : « La NBA est mon premier choix »
La Free agency a commencé depuis 7 semaines et pour l’instant le meneur argentin Facundo Campazzo est toujours free agent. Une situation qui n’est pas facile à vivre pour le vétéran, qui espérait que les choses se passent autrement.
« Ça m’ennuie d’être en colère. D’ailleurs après qui ? » A confié l’Argentin à La Nacion. « Cela devient un peu long, mais le mois dernier en NBA, j’ai essayé de le planifier du mieux possible. Parler avec les préparateurs physiques, avec mon shooting coach. Heureusement, il y a les engagements avec l’équipe nationale qui rendent l’attente moins fastidieuse. »
Les franchises NBA ne semblent pas se bousculer pour le signer et il prend donc son mal en patience.
« Je suis un peu en ‘mode avion,' » a confié Campazzo. « En pilote automatique. Parfois, je suis un peu anxieux. Mais je remarque que beaucoup de joueurs qui sont actuellement free agents ressentent la même chose. C’est inhabituel pour tout le monde. J’ai des moments d’anxiété, où il est difficile de dormir, mais en général, j’essaie de rester calme. Ce sont des choses que je ne peux pas contrôler. Quand on me demande ce qui se passe ou où je vais jouer, c’est là que je suis le plus anxieux, car je commence à penser à la situation. Mais comme je suis actif, que je m’entraîne, que je vais d’un endroit à l’autre, c’est comme si j’avais la tête claire.
Il s’occupe avec la sélection nationale avec qui il prépare les qualifications pour la coupe du monde et l’AmeriCup. Et quand on lui parle d’un possible retour en Europe, il réaffirme sa volonté de rester en NBA.
« Je veux rester, je pense avoir montré que je peux concourir quand je suis à mon meilleur niveau. Quand ils me donnent confiance et que je sens que je fais partie de la rotation. En fait, la première année des playoffs, j’ai été titulaire dans tous les matchs sauf le dernier. Et pendant la saison régulière, j’ai beaucoup joué. Mais attention, je ne dis pas non au Real Madrid. Ce que je veux dire, c’est que mon attention et mon énergie sont concentrées sur la NBA. C’est mon premier choix, c’est le message. Je me sens comme un joueur NBA et je veux rester à ce niveau. Parce que ça te maintient en alerte, parce que tout peut arriver, parce que c’est l’incertitude, tu progresses, tu as tout pour évoluer. C’est un peu comme ça que je pense. Le Real Madrid est la plus grande vitrine d’Europe et c’est grâce à mon appartenance à ce club que j’ai pu me retrouver en NBA. Mais la réalité est que je veux me concentrer sur le fait de rester aux États-Unis. »