Andre Iguodala : « 82 matchs, c’est ce qui sépare les hommes des garçons »
Beaucoup de joueurs de la nouvelle génération seraient favorables à un raccourcissement de la saison NBA telle qu’on la connaît, avec 82 matchs par équipe et par saison.
Une idée qui a plus de mal à passer auprès des anciens comme Richard Jefferson (« Une blague ! Jusqu’où va-t-il falloir dorloter les joueurs ?« ), ou maintenant Andre Iguodala.
« On va continuer à jouer 82 matchs jusqu’en 3005. On ne peut pas change les 82 matchs. 82 matchs… il y a un côté mental. C’est pour ça qu’on parle du ‘rookie wall’.
Les records sont faits pour être battus, et au fur et à mesure que nous nous améliorerons, nous battrons d’autres records. Mais je pense qu’il y a une base dans tous les sports. Il faut perpétuer cette tradition. 82 matchs, c’est ce qui sépare les hommes des garçons je pense. La barre du minimum attendu de la part d’un joueur NBA s’est abaissée. Je pense que ça doit changer et que c’est en partie mental.
La ligue est de plus en plus jeune, mais nous avions des bonhommes qui jouaient avant. Je veux dire, John Stockton a manqué quoi, 15 matchs en 20 ans ?
Sur ses 19 saisons NBA, Stockton a joué 82 matchs… 16 fois. Au mois de juin, Grant Hill allait aussi dans le sens de Jefferson et Iguodala en faisant le parallèle avec un marathon :
« C’est presque comme si je disais ‘ok maintenant on va modifier les marathons parce que c’est trop dur de courir un marathon’. Donc après chaque mile parcouru, on va prendre un temps de repos, manger, dormir, et reprendre le lendemain. Et au lieu de faire le marathon en une journée, on va le faire sur 25 jours, parce que sinon c’est trop dur. La saison est censée être dure. Et ça fait partie du challenge de rester en capacité physique de jouer, et de se construire une dureté. »