Eurobasket 2022 : Les bleus prennent une leçon !
Malheureusement la défaite en Bosnie-Herzégovine était annonciatrice d’une nouvelle déconvenue, mais cette fois face à l’Allemagne en ouverture de l’Eurobasket. Les locaux ont dominé quasiment de bout en bout pour s’imposer de 14 points, 76-63. Les bleus ont montré un bien pâle visage, sans fond de jeu en attaque et avec une défense clairement pas au niveau où on l’attend.
Hormis Guerschon Yabusele (18 points à 7/14), excellent, personne ou presque n’a rendu une bonne copie. Il faudra réagir samedi face à la Lituanie. Rudy Gobert ajoute 11 points et 12 rebonds et Evan Fournier arrose avec un vilain 2/10. L’équipe shoote à 38%, mais perd surtout 17 ballons pour 14 petites passes décisives.
Le fil du match
Les deux équipes ont été maladroites en début de rencontre avec une défense française assez bien en place et Guerschon Yabusele pour scorer les premiers paniers, 5-2 puis 7-4. Mais Theis et Giffey de loin ont rapidement mis l’Allemagne en tête alors que l’attaque français était en grosse difficulté pour trouver des solutions. Résultat après 10 minutes l’Allemagne menait 17-13.
Offensivement ça ne s’est pas arrangé pour les bleus en second quart, sans fond de jeu. L’Allemagne en a profité pour prendre 8 points d’avance, 18-26. Finalement un bon passage de Yabusele et une bonne entrée de Théo Maledon et les bleus ont recollé à 1 point, 30-31. Mais ces exploits individuels n’ont pas caché la pauvreté offensive des bleus, qui avec 11 ballons perdus se sont retrouvé mené 31-38.
Guerschon, meilleur français, a fait une belle entame de seconde mi-temps avec 2 tirs à 3-pts et avec une défense bien en place, les bleus ont pris la tête 39-38. On pensait que les hommes de Vincent Collet étaient enfin lancés, mais la fin de quart a été catastrophique et a tourné à la leçon. Ils ont multiplié les shoots difficiles et avec une défense absente, les locaux ont passé un terrible 19-4 pour finir le quart et mener de 14 points, 57-43
Yabusele, encore lui, a tenté de ramener les bleus, puis Vincent Poirier a pris le relais, mais l’Allemagne n’a jamais tremblait, répondant du tac au tac pour creuser l’écart et filer tranquillement vers la victoire.