Cette fois la Tchéquie n’a rien pu faire face à Giannis Antetokounmpo, « c’est la plus grosse différence par rapport à la dernière coupe du monde »
La Grèce continue son parcours parfait lors de l’Eurobasket, en dominant, non sans mal, la Tchéquie, sur le score de 94 à 88. Les Tchèques n’ont pas réussi à contenir Giannis Antetokounmo en seconde mi-temps, lui qui a planté 23 points après la pause et termine avec 27 points, 10 rebonds et 5 passes.
« Nous avons construit un mur face à lui, » a confié Tomas Satoransky. « C’est quelque chose que nous devions faire. Nous avons également dû prendre des risques. Mais les Grecs ont réussi à mettre des tirs. »
Jan Vesely, qui a dominé Giannis en première mi-temps, n’a rien pu faire en seconde, largement dominé par le double MVP.
« Nous avons essayé de le forcer à prendre des tirs difficiles ou des tirs sur lesquels il n’est pas à l’aise. Mais en deuxième mi-temps, il est allé au poste bas et a commencé à partager le ballon. Ils se sont mis à l’aise, puis ils lui ont donné de l’espace. Il a pris les choses en main à partir de là », a déclaré Jan Vesely. « C’est impossible de l’éteindre pendant 40 minutes. Ce n’est pas un junior. C’est un double MVP NBA. Il a montré sa qualité et a trouvé un moyen de battre notre stratégie consistant à prendre beaucoup de risques », a ajouté Vesely.
La dernière fois que la Tchéquie avait croisé la Grèce de Giannis c’était en 2019 lors de la coupe du monde et à cette époque Giannis galérait dans le jeu FIBA. Il avait été limité à 12 points à 4/9, 9 rebonds, 4 passes et 4 ballons perdus.
« Il est devenu plus puissant. Je pense qu’à un certain moment il a décidé de faire plus de passes. Je pense que c’est la plus grosse différence par rapport à la dernière coupe du monde, » a confié Ronen Ginzburg, coach tchèque. Son shoot est encore moyen. Mais c’est un joueur incroyable. Il est plus costaud et il partage plus le ballon.
Giannis a dû attendre le dernier quart pour rentrer un tir de loin, mais ses deux réussites ont fait très mal à la Tchéquie et la dernière a plié l’affaire.
« Il bosse énormément et chaque année il montre qu’il progresse, » a confié Vesely, qui n’avait pas joué en 2019 face à la Grèce.
Via Basket News