Evan Fournier : « Il ne faut pas du tout se dire que parce que c’est l’Italie et pas la Serbie, ça sera plus facile »
Alors qu’après la victoire miracle de l’équipe de France face à la Turquie, on s’attendait à un duel au sommet face à la Serbie, finalement ce sera encore une fois l’Italie. Les bleus affrontent très souvent les Gli Azzurri pour des résultats positifs. Mais difficile tout de même de parler de rivalité comme l’a confié Evan Fournier à de BeBasket
« Pour moi, ça mériterait un peu plus de confrontations en compétition pour réellement dire qu’il y a un contexte particulier et qu’il y a une animosité, » a confié Evan. « Je le prends comme un quart de finale. Je ne sais pas si eux auront envie de se venger de l’été dernier. Forcément, ça ne leur a pas plu de perdre, mais c’était la première fois où on s’était rencontré en compétition. Pour moi, il n’y a pas assez d’histoire entre les deux pays sur ces dernières années. Néanmoins, il y a vraiment cette sensation de se connaître, car on les a joués deux fois en préparation. Mercredi, ça sera la troisième fois qu’on les joue et c’est beaucoup.
Ce qui est certain c’est qu’il faudra faire très attention. Si face à la Serbie, la France n’aurait pas été favorite, elle va entamer cette rencontre dans ce rôle contre les Italiens. Mais les bleus ont la fâcheuse habitude après un petit miracle de connaitre une désillusion, comme ça avait été le cas face à l’Argentine en 2019. L’Italie sera en plus euphorique, avec rien à perdre.
« L’an dernier, ils sortaient quand même d’une qualification contre les Serbes au TQO, » a confié Evan au sujet de l’Italie. « Ce n’était pas prévu qu’ils arrivent en quarts. Ils jouent avec la confiance. Ils sortent d’un très très grand match où ils sortent encore une fois les Serbes quand même. Niveau confiance, ils sont au maximum, en tout cas pour cet été. Il faut s’attendre à affronter une équipe très combative et pleine de confiance dès le début du match. On peut comparer ça avec l’Argentine en 2019. Vus de l’extérieur, nous sommes les favoris de ce match et il ne faut pas du tout se dire que parce que c’est l’Italie et pas la Serbie, ça sera plus facile. À l’époque, les Argentins avaient fini premiers de leur poule et ils étaient invaincus quand nous les avons joués. Ils ont fait une compétition où ils ont bien joué tandis que les Italiens ont plutôt fait un upset donc sur cet aspect-là, c’est différent. Cependant, il faudra être vigilant.
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