Karl-Anthony Towns : « J’ai tout sacrifié, j’ai sacrifié ma vie »
Pendant que son nouveau coéquipier Rudy Gobert s’apprête à disputer une demi-finale à l’EuroBasket, Karl-Anthony Towns l’attend patiemment pour le début du training camp avec les Wolves. Les deux pivots devront trouver un terrain d’entente sur le terrain, avec un KAT qui se décalera probablement au poste 4, comme il l’a déjà fait au cours de sa carrière à Minnesota.
« J’ai joué ailier-fort de nombreuses années en NBA. La dernière fois, c’était avec Gorgui Dieng. Les fans ont oublié ça. Ça ne pose pas de soucis. Et c’est comme ça que je jouais à l’université aussi. Willie Cauley-Stein mesure genre 2,18 m. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer dans le périmètre et défendre dans le périmètre. C’était une occasion de mettre mes forces défensives à profit, c’est-à-dire switcher et être capable de défendre du poste 1 au poste 5. Je peux soutenir Rudy quand il bataille avec des 5 ou des 4 et qu’on joue grand, et ensuite s’ils jouent petit je suis très confiant dans ma capacité à défendre sur des arrières, des ailiers.
[…] Rudy est je pense l’un des meilleurs défenseurs que nous ayons jamais eu en NBA. Il a les trophées pour le prouver. Et je pense que je suis l’un des meilleurs joueurs offensifs et l’un des meilleurs talents que la NBA ait jamais vu. Donc nous mettre ensemble nous apporte vraiment tout un spectre de talent à utiliser. »
Cet été, Towns a prolongé pour 4 ans et 224 millions de dollars (super max). Son objectif reste le même : ramener un titre à Minnesota.
« J’ai fait des sacrifices à tous les niveaux. J’ai sacrifié la possibilité d’être le 1er choix de la draft à l’université quand j’ai totalement accepté le système du peloton (méthode qui consiste à remplacer les joueurs en groupes afin de garder les joueurs complémentaires ensemble sur le terrain). Personne d’autre ne fait ça. Je suis arrivé en NBA, j’ai sacrifié tout ce que je pouvais, mon corps inclus, pour essayer de nous qualifier pour les playoffs. J’ai tout sacrifié. Ma vie. Mon temps avec ma mère. L’opinion publique à mon égard. Tout ça pour le bien de mon équipe, de mes coéquipiers, leurs vies, ce qu’ils essaient d’accomplir. »
via CBSSports