Vincent Collet : « Cette équipe de Pologne en première mi-temps elle m’inquiétait »
A 17h15 l’équipe de France joue une nouvelle demi-finale de l’Eurobasket, avec le statut de grand favori face à la Pologne, que personne n’attendait dans le dernier carré. Mais les coéquipiers d’AJ Slaughter et Mateusz Ponitka ne sont pas arrivés là par hasard. Ils ont notamment réalisé une belle prestation face à la Slovénie en quart de finale, avec une première mi-temps impressionnante. Le genre de mi-temps qui fait dire que ces Polonais pourraient être redoutables, surtout qu’ils semblent avoir eux aussi une grosse force de caractère quand on voit comment ils ont géré le gros comeback slovène en fin de rencontre.
« Cette équipe de Pologne en première mi-temps me faisait plus peur qu’autre chose, » a confié Vincent Collet en conférence de presse, des propos recueillis par BeBasket. « Enfin, peur, c’est un peu fort, mais au moins, elle m’inquiétait. Même quand j’ai cru que la Slovénie allait quand même gagner au début du quatrième quart-temps, on les a senti émoussés par rapport à ce qu’on a vu la semaine dernière. En l’occurrence, il faut jouer la Pologne comme une demi-finale de championnat d’Europe. Ils ne l’ont pas volé. Ils sont allés la chercher. Dans le troisième quart-temps, les Polonais ont eu une panne de courant. Comme nous, mais après, ils se sont finalement bien repris au moment où on aurait pu penser qu’ils allaient perdre et ils ont su trouver de l’énergie pour faire la différence. »
L’équipe de France est favorite, mais il faudra enfin limiter les erreurs et ces ballons perdus qui coûtent très cher. Surtout face à une équipe polonaise qui est très agressive défensivement comme le soulignait Vincent Collet. En perdant une vingtaine de ballons, la tâche sera encore plus difficile, et si Vincent Collet ne s’attend pas à un miracle, il espère tout de même limiter les ballons donnés à l’adversaire. Il espère enfin ce match référence qu’on n’a pas vu, même si la prestation face à la Lituanie était bonne.
« Ça fait partie de notre équipe, et il faut l’accepter. Oui, il y a beaucoup de choses qu’on pourrait travailler, mais le problème, c’est que c’est utopique de penser qu’on puisse le faire en 24 h. On ne va pas pouvoir tout travailler. Il va déjà falloir qu’on cible comment jouer contre notre adversaire en attaque. Le problème qu’on a dans les troisièmes quarts-temps, c’est structurel. Là, ça se répète. Il faut qu’on vive avec et qu’on essaie de minimiser cela. Je ne rêve plus par rapport à ça. On va jouer contre une équipe qui peut nous battre, mais on peut les battre aussi. Et il ne faut pas oublier qu’on n’a pas encore fait notre match référence dans le tournoi. Il faut se dépêcher parce qu’il n’en reste plus que deux. Il est temps de le faire ! »
Via BeBasket