Victor Wembanyama explique son choix de signer aux Metropolitans : « Un match par semaine c’est vraiment le format idéal »
Aujourd’hui c’était le media day LNB, l’occasion d’entendre parler Victor Wembanyama, qui se fait très très rare dans les médias. Depuis sa décision de quitter l’ASVEL pour signer aux Metropolitans 92 de Levallois, il ne s’était pas vraiment expliqué, mais c’est chose faite.
« Les Metropolitans me proposent vraiment un environnement agréable, protecteur où je peux être être à 100% focus sur le basket et mon développement, » a confié Victor Wembanyama. « C’est vraiment le choix d’une certaine sécurité et assurance avant de faire le grand saut. »
La présence de Vincent Collet était bien sûr un facteur clé.
« C’était très important, » a confié Victor. « Vincent Collet c’est quelqu’un que j’ai eu l’occasion de côtoyer à plusieurs reprises, notamment quand j’ai passé du temps avec le Pôle France, je l’ai croisé plusieurs fois à l’INSEP, on a déjà discuté, même plusieurs années avant que je signe à Boulogne-Levallois. Tout le monde sait que c’est surement le plus grand coach français et donc c’est quelqu’un en qui j’ai 100% confiance niveau basket, niveau tactique, et c’est aussi quelqu’un d’ambitieux, qui respecte mon projet et avec qui je me sens de passer une année sereine et vraiment ambitieuse à Levallois. »
Important aussi de ne pas avoir un calendrier trop chargé en matchs, comme c’était le cas à l’ASVEL, qui jouait deux fois par semaine avec l’Euroleague. Là ce sera une fois par semaine, ce qui lui permettra de bosser plus.
« Bien sûr. Un match par semaine c’est vraiment le format idéal, » a déclaré Victor. « Je n’ai pas besoin de prendre de risques à jouer plus de matchs que ça et franchement pour le développement il n’y a pas mieux. Ce que j’ai fait par le passé, mais que j’avais moins le temps de faire, le travail individuel avec différents coachs et musculation. »
Puis aux Metropolitans, comme on a pu le voir en prépa, il devrait être la première ou seconde option de l’équipe, ce qu’il n’était pas à l’ASVEL.
« Dans le basket français, c’est difficile de responsabiliser les jeunes, tout simplement parce que contrairement aux États-Unis, on est souvent surclassé ici, » a expliqué Victor. « Personnellement je n’ai presque jamais joué dans ma catégorie d’âge. Être responsabilisé c’est donc un peu plus compliqué. Mais désormais c’est ma 3ème année pro, maintenant c’est l’année pour prendre des responsabilités, comme les matchs précédents. Au final, dans ma vie j’ai rarement eu l’occasion d’avoir un collectif plus ou moins tourné vers moi. Quand j’étais U15 je jouais en U18, quand j’étais en U16 je jouais en espoir. C’était toujours un challenge contre des joueurs plus vieux, mais aussi pour s’intégrer dans l’équipe, comme je l’ai vécu à Nanterre lors de ma première année en pro. Ce sont des challenges différents, tout aussi intéressants, mais au contraire des États-Unis, en France on manque de cette responsabilisation des jeunes. Ce sont deux écoles différentes, mais ce n’est pas moins bien ou mieux. »