Luka Doncic : « Le Spain pick-and-roll ? Une de mes actions favorites. C’est simple mais déroutant »
Lors de son passage à Paris au mois de juillet, Luka Doncic, en pleine promo Jordan, a réalisé une interview avec SLAM Kicks pour la sortie de sa première signature shoe, la Luka 1.
« Même jeune j’étais tout le temps sur Nike ID, juste pour le design, parce que je ne les achetais pas. J’ai toujours aimé les sneakers. Pour ma chaussure j’ai eu mon mot à dire sur les couleurs et le look de la chaussure. Jordan m’a donné cette opportunité d’être impliqué dans le processus. On a fait 50/50 sur les choix. Mais ma partie à moi était facile, c’est plus pour les gars chez Jordan qui ont dû faire le design etc, que c’était difficile. Moi j’avais juste à dire ce que j’aimais ou pas. Mes préférées ce sont les rouges. Une fois que les gens les auront essayer je pense qu’ils auront envie de les porter, parce qu’elles sont tellement confortables. Elles sont aussi sages et stylées et ce sont les 3 choses les plus importantes pour une chaussure. La première fois que j’ai rencontré Michael Jordan ? C’était incroyable. J’étais très nerveux, je ne savais pas quoi dire. »
Parmi les questions qui lui ont été posées, l’une concernait son affection toute particulière pour le ‘Spain pick-and-roll’. De plus en plus démocratisée ces dernières années en NBA, cette tactique consiste à poser un écran pour le porteur de balle comme lors d’un pick-and-roll classique, puis de poser un autre écran via un troisième joueur sur le joueur défendant le ‘roller’.
Les adversaires sont obligés de switcher et cela crée des mismatchs.
« Oui, on le faisait là-bas (à Madrid). Je sais que Dallas ne le faisait pas avant que j’arrive là-bas, c’est une de mes actions favorites. Je le fais en équipe nationale, je l’ai fait avec Madrid aussi, je fais ça partout. C’est simple mais c’est déroutant.
Le Slovène a également évoqué le jeu européen, et le fait qu’il se plaisait beaucoup à Dallas.
« En Europe c’est différent : il y a des règles différentes, le terrain est un peu plus petit, il n’y a pas de règle des 3 secondes en défense… Je pense que c’est de là que vient ma lecture de jeu.
[…] J’aime vivre là-bas. Tu as tout, mais pas trop non plus, c’est toujours comme ça que je décris Dallas. C’est vraiment bien de vivre là-bas, c’est paisible. »