Jamal Murray : « Je pense vraiment que les gens oublient à quel point je suis bon »
Après 539 jours loin des terrains NBA après sa blessure au genou, et un cap mental difficile à passer la saison passée, Jamal Murray a finalement fait son retour à la compétition lundi soir en pré-saison face au Thunder. 539 jours qui ont paru très long au Canadien comme il l’a confié à Taylor Rooks de Bleacher Report.
« Ca a été toute une aventure, » a déclaré Murray. « J’ai énormément bossé, toutes les choses que j’ai dû faire en salle de musculation, le fait d’être à l’écart de l’équipe, les voir faire des trucs et avoir le sentiment de ne pas en faire partie. Tu ne peux pas faire ton boulot au plus haut niveau. Beaucoup de choses te passent par la tête et ça a été très long, mais je suis content du travail effectué et d’avoir pu le montrer hier soir. »
Il est absent depuis si longtemps qu’il pense qu’il est un peu sorti de l’esprit des observateurs et des fans.
« Je pense vraiment que les gens oublient à quel point je suis bon, » a confié Murray. « Parce que j’ai été absent pendant si longtemps. Quand tu vois les classements des meilleurs joueurs, comme je n’ai pas joué, je n’y suis pas. Et dans ma tête je me dis : ‘Ok, j’ai du pain sur la planche à mon retour.’ Tu vois beaucoup de choses, les gens t’enlèvent d’une catégorie et mettent quelqu’un à ta place qui ne devrait pas y être, et tout à coup tu n’existes plus parce que tu ne joues plus. A mon retour sur les terrains je voulais m’assurer d’avoir ça en tête. »
Mais avec son retour et celui de Michael Porter Jr., les Nuggets sont de sérieux outsiders à l’Ouest si la mayonnaise prend et que tout le monde est à 100%.
« Je sais qu’en termes de niveau de jeu je n’en suis pas encore où je veux être, mais je le sentiment qu’une fois que nous aurons lancé la machine et que nous tournerons à plein régime, nous serons dans le Top 3 de la ligue, en finales. Je sais que nous ne pouvons pas sauter les étapes pour aller en finales et qu’il y a du boulot à faire, il faut se préparer, progresser, traverser les hauts et les bas, l’adversité avant d’y arriver. C’est là où je nous vois, au sommet. »