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Tom Thibodeau réitère sa confiance envers Evan Fournier : « Il a toujours très bien lu le jeu »

Six minutes de trajet de chez lui au Madison Square Garden, alors pourquoi se priver ? C’est en trottinette électrique qu’Evan Fournier se rend – comme beaucoup de citadins – au travail. Casque sur la tête, il fait abstraction de l’agitation et des gens qui pourraient le reconnaître. Une bonne façon d’éviter le trafic de Midtown, et une habitude qu’il avait déjà dans les rues de Paris.

« Je me sens ici comme à la maison depuis le premier jour, parce que c’est la même énergie, New York et Paris. »

Le personnel chargé de la sécurité du MSG est plus habituée à voir défiler les grosses berlines.

« Il leur a fallu un peu de temps pour réaliser : ‘Ah ok, c’est un joueur’. »

Après des premières semaines d’adaptation difficiles sur le parquet, le Français a fini par trouver son crédo dans l’équipe de Tom Thibodeau : shooteur à 3-points. Une casquette qu’il a enfilé à merveille avec un record de franchise à la clé. En 2021-22, seuls 3 joueurs ont inscrit plus de shoots à 3-points que lui : Steph Curry, Buddy Hield et Fred VanVleet.

« J’avais du mal à me trouver en tant que joueur. Je me demandais ‘Comment je peux aider l’équipe ?’. J’ai eu du mal à vraiment trouver mon rôle dans l’équipe au début de la saison, c’est pour ça que j’étais aussi irrrégulier. Et comme j’étais préoccupé par l’attaque, j’ai mal défendu au début de l’année. Grosse erreur. »

Certains le voyaient d’ailleurs concéder sa place de titulaire à Quentin Grimes pour cette nouvelle saison qui s’amorce. Avec un Jalen Brunson très offensif à la mène, l’arrière au profil plus défensif était donc pour certains plus adapté pour l’équilibre du 5. Mais Thibodeau a réitéré sa confiance envers l’ancien du Magic.

« Il y a une tendance à négliger le fait qu’il tirait à 3-points à un niveau élite l’année dernière. Je crois qu’il a terminé 4e en nombre de 3-points réussis, et 9 ou 10e au nombre de 3-points réussis en transition, et il a démarré doucement. Je pense que c’est tout simplement une très bonne arme à avoir. Avec Quentin ce serait un 5 différent, mais vous avez besoin de tout le monde. On verra comment ça se passe. Evan a toujours très bien lu le jeu. »

La pression du gros contrat (78 millions de dollars sur 4 ans) est toujours là, mais pour Fournier, ce n’est rien comparé à ce qu’il peut ressentir lorsqu’il porte le maillot de son équipe nationale.

« Il y a plus de pression quand tu joues à l’international, quand tu joues pour ton pays. Il n’y a pas 82 matchs. Si tu es en quart ou en demi et que tu perds, tu rentres à la maison. Et tu ne joues pas que pour toi, tu joues pour plus que ça. Tu joues pour ta famille, tout ton pays, tellement de choses. Et tu joues avec des gars avec qui tu joues depuis gamin. Je n’aime pas le mot pression, mais il y a des sentiment plus forts. »

via NY Daily News

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