Pas de prison pour Miles Bridges

Suite et fin de l’affaire Miles Bridges, toujours restricted free agent, qui était en pleine procédure judiciaire ces derniers mois, lui qui était poursuivi pour 3 chefs d’accusation : l’un pour avoir blessé le parent d’un enfant (Mychelle Johnson, sa petite-amie, mère de ses enfants) et deux pour maltraitance sur un enfant dans des circonstances ou des conditions susceptibles de provoquer des lésions corporelles graves voire la mort. Il fera finalement trois ans de probation, mais pas de peine de prison dans le cadre d’un accord avec le procureur.

Fin juillet il avait plaidé non coupable et son procès a depuis été sans cesse repoussé. On apprend via ESPN qu’aujourd’hui il a adopté la stratégie d’un plaidoyer de « non contestation ». Ce plaidoyer de Nolo contendere signifie que Bridges, qui était présent au tribunal, accepte la condamnation sans admettre formellement sa culpabilité dans cette affaire.

Surtout, l’avocat de Bridges et le bureau du procureur ont conclu un accord, qui, selon le procureur, a été accepté et approuvé par la victime, Mychelle Johnson, afin qu’il plaide sans contestation pour un chef d’accusation et que les deux autres chefs d’accusation soient rejetés. Les accusations comprenaient également « une allégation de blessure corporelle grave sur la victime de violence domestique », et cette allégation a été rejetée dans le cadre de l’accord.

Au cours de sa période de probation de trois ans, il devra suivre 52 semaines d’un programme sur les violences domestiques et 52 semaines de cours sur l’art d’être parent, effectuer 100 heures de travaux d’intérêt général et se soumettre à des tests hebdomadaires de dépistage de stupéfiants, la marijuana n’étant autorisée que sur ordonnance médicale valide. Il ne peut pas posséder d’armes à feu, de munitions ou d’armes dangereuses. Il devra également payer une amende pour restitution de 300 dollars et une amende pour violence domestique de 500 dollars, et respecter les termes d’une ordonnance de protection de 10 ans, en restant à 100 mètres de la victime et en n’ayant aucun contact avec elle. Bridges et Mychelle Johnson conservent la garde de leurs deux enfants, et toute visite ou échange d’enfants doit se faire pacifiquement et par l’intermédiaire d’un tiers neutre.

Le joueur est toujours sans contrat et s’il trouve un club, la NBA pourra le suspende et le mettre à l’amende, voire même le bannir.