Tyronn Lue : « Quand John Wall joue comme ça, nous sommes une équipe difficile à battre »
En seulement 24 minutes en sortie de banc, John Wall a distribué pas moins de 15 caviars face aux Spurs et s’il n’a scoré que 5 points, avec également 4 interceptions et 4 rebonds, il a eu un très gros impact, en témoigne son plus/minus de +21.
Il a accéléré constamment le jeu et trouvé ses coéquipiers, notamment derrière l’arc. Il a délivré 9 passes décisives en premier quart, son record en carrière égalé alors qu’il a commencé sur le banc. La dernière fois qu’un Clipper avait délivré autant d’assists c’était Chris Paul. Ses passes ont généré 40 points.
« Quand John Wall joue comme ça, nous sommes une équipe difficile à battre, » a déclaré Tyronn Lue. « Les autres joueurs doivent suivent le rythme parce que nous devons générer des paniers faciles. Quand tu tournes à 104 points par match, il faut qu’il y ait des paniers faciles et il nous permet d’en avoir. »
« J’essayais d’atteindre les 20 pour être honnête, » a confié John Wall. « Toute ma carrière j’ai aimé passer le ballon. »
Depuis le début de la saison le vétéran tourne à 11.6 points et 5.7 passes en sortie de banc, très bon dans son rôle. Rôle de remplaçant qu’il n’avait jamais endossé, mais la transition n’a pas été difficile.
« C’est facile pour moi parce que j’économise de l’énergie, » a expliqué John Wall. « C’est plus facile de jouer 6 minutes de suite que 10, 11 ou 12. Quand j’entre, je n’essaye pas de trouver des shoots pour moi, j’essaye de jouer un basket d’équipe et de jouer de la bonne façon. Tu prends les shoots quand le ballon revient sur toi. Nous avons tellement de joueurs qui peuvent mettre des shoots dans cette équipe, il n’y a pas besoin de forcer. Il faut juste essayer de trouver le rythme, là en première mi-temps par exemple je n’ai pris que 3 shoots, c’était sur catch & shot, autrement j’essaye d’aller dans la raquette et d’accélérer le jeu. Avant je devais tout faire, scorer, défendre, tout, et désormais je n’ai plus à faire tout ça. Mon boulot c’est juste d’être moi, d’accélérer le jeu, mettre les shoots ouverts et trouver mes shooteurs. Et ce soir ils ont pu mettre leurs shoots. »
Le meneur a clairement prouvé qu’il a encore sa place dans la ligue alors que certains en doutaient. A ce sujet, il a pris la défense de certains vétérans qui sont sans club à l’heure actuelle.
« Je pense que c’est un peu frustrant pour beaucoup d’excellents vétérans que nous avons dans cette ligue parce que beaucoup de ces gars sont poussés vers la sortie », a déclaré Wall. « J’ai l’impression que j’étais moi-même sur le point d’être mis à l’écart. Si je n’avais pas été un vrai professionnel l’année dernière et que les Clippers ne m’avaient pas donné une chance, je ne sais pas si je serais ici aujourd’hui. Nous avons tellement de grands joueurs comme (Carmelo Anthony), Dwight [Howard], … même Kemba Walker. … Vous avez besoin de vétérans pour aider ces jeunes équipes autant que possible. »