Stephen Curry se confie sur le trophée de MVP des finales 2015
Jusqu’au moins de juin, où il a enfin décroché le trophée de MVP des finales, Stephen Curry et le trophée Bill Russell c’est une histoire qui a alimenté les discussions dans les médias et chez les fans. Pourtant, l’histoire aurait très bien pu être différente s’il avait été désigné MVP de ces finales dès 2015 à la place d’Andre Iguodala, ce qui n’aurait pas été scandaleux et même mérité selon beaucoup, lui le premier comme il l’a confié à JJ Redick dans son podcast.
Bien sûr je pense que je méritais le trophée de MVP des finales en 2015, » a déclaré Steph Curry. « Quand tu arrives en finales pour la première fois, tu n’as pas conscience de l’importance du récit, notamment quand ça te concerne, et tu n’en prends conscience que lorsque tu le vis. Ces deux semaines m’ont semblé être une éternité. Du Game 1 où nous remportons le match en prolongation et avec la blessure de Kyrie, en passant par le Game 2 avec l’expérience Dellavedova. Il y a commencé à y avoir un récit sur une rivalité entre nous deux. Puis il y avait Bron qui jouait à un niveau dingue, et on va à Cleveland, menés 2-1, et on compare mes stats à d’autres MVP des finales. Puis on gagne les matchs, 4, 5 et 6 et la série et Andre, avec sa défense et sa présence, ainsi que l’ajustement que nous avions fait (il avait été intégré dans le 5 à la place d’Andrew Bogut) en plein milieu de la série qui nous avait permis de passer à un tout autre niveau. Il jouait à un niveau énorme, même si Bron avait des stats dingues, et la puissance du récit peut te distraire de ce qui se passe. Évidemment j’avais le sentiment que nous n’aurions pas remporté les finales si je n’avais pas joué comme j’ai joué – extrêmement bien. Nous n’aurions pas remporté les finales si Andre n’avait pas joué comme il l’a fait. Cet ajustement a fonctionné et ça nous a donnés un énorme boost, donc nous pensions tous les deux probablement mériter le trophée. Je suis certain que lorsqu’il a entendu son nom être appelé, il était là : ‘Non, c’est lui le MVP !’ (rire) Et si ça avait été moi, ça aurait été la même chose. Mais ça ne m’a jamais abattu genre : je n’aurai plus jamais une autre opportunité ou il ne le méritait pas. Je dirais que c’est une situation qui est vraiment propre à l’expérience aux Warriors. Même quand KD était là, c’était la même discussion, genre : je peux rentrer chez moi et mettre ma tête sous l’oreiller et me dire : nous n’aurions pas gagné si je n’avais pas fait mon boulot.