Joel Embiid : « Les fans des Sixers, ils veulent me transférer »
Avec le retour de James Harden les Philadelphia Sixers sont de nouveau sur une bonne dynamique après un début de saison en forme de montagnes russes.
« L’an passé, nous avons vraiment dominé sur ce genre d’action à 2, » a confié Joel Embiid sur son association avec James Harden. Évidemment cette année avec toutes les blessures nous n’avons pas bien commencé. Mais je pense que ça va revenir. Nous attendons que Tyrese (Maxey) revienne. Comme ça nous pourrons progresser collectivement. Je pense que nous sommes vraiment bons, mais nous avons encore un long chemin à parcours. Cependant j’aime où nous en sommes. Il faut que tout le monde se donne et se rassemble en tant qu’équipe pour que nous puissions accomplir ce que nous voulons accomplir. »
Après le mauvais début de saison, il y a eu pas mal de critiques à l’encontre de l’équipe et de Doc Rivers, que beaucoup voulaient virer parmi les fans des Sixers. De même pour certains le trade de James Harden est un échec. Interrogé à ce sujet, le pivot a rétorqué :
« Je ne sais pas, les fans des Sixers ils veulent me transférer, » a déclaré Joel avant d’ajouter, quand on lui demandait s’il le pensait vraiment : « Je le crois. Ils veulent me transférer. »
Cela doit être une petite minorité, surtout au vu des performances de l’intérieur récemment, auteur d’énormes performances et élu joueur de la semaine.
« Tout ce que je peux faire c’est essayer de faire de mon mieux à chaque match. Je suis reconnaissant d’être dans cette position parce que ce n’est pas un boulot facile. Si c’était facile, tout le monde le ferait. » Joel Embiid
Ce boulot c’est celui de franchise player, qui doit mener son équipe à la victoire.
« Quand vous êtes le meilleur joueur offensif, le meilleur joueur défensif, vous devez faire des actions, » a expliqué Joel Embiid. « Ce n’est pas facile tous les soirs. Nous ne pouvons pas être parfaits. On fait tous des erreurs parfois. On ne peut pas être parfait. Comme lors du match dans l’Utah (lors duquel il a scoré 59 points, ndlr). Vous pouvez perdre le ballon dans le quatrième quart-temps. Ça arrive. Mais je ne sais pas. J’essaie juste de faire le meilleur travail possible pour mettre mon équipe dans la meilleure position possible afin d’essayer de gagner quelque chose.
La bonne nouvelle c’est que l’intérieur semble en pleine forme et s’il continue d’évoluer à ce niveau, et surtout évite les blessures, il faudra à coup sûr compter sur les Sixers. Mais à l’heure actuelle certaines équipes semblent avoir une longueur d’avance.
« Quand vous regardez les meilleures équipes en NBA. Boston a énormément de profondeur de banc et ils sont extrêmement talentueux. Ils ont tout, » a expliqué Joel. « Quand vous regardez Milwaukee, ils ont tout. Phoenix, quand ils sont en bonne santé, ils ont tout. Les Pelicans, quand ils sont en bonne santé, ils gagnent des matchs. Golden State. Puis l’Est c’est difficile aussi. Il y a Cleveland qui arrive. C’est compliqué, mais c’est fun. J’aime ce défi, mais nous devons tous essayer d’être parfaits avec ce que nous avons. »
Et lui, est-il proche de la perfection ?
« Je pense que j’y suis presque. Je m’en sens proche, » a confié Joel. « Pour moi, l’important c’est de savoir comment je peux tirer tout le monde avec moi. J’ai l’impression d’avoir tout vu en playoffs. J’ai été défendu de tellement de façons différentes. Que ce soit des prises à deux. Quand vus jouez contre Toronto, ils doublent à partir du milieu du terrain. Ils essaient de m’enlever le ballon des mains. D’autres équipes aussi me font des prises à deux. J’ai donc l’impression d’avoir tout vu. J’ai l’impression de savoir comment tout attaquer. La clé c’est de savoir comment tirer tout le monde dans mon sillage. Comment m’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde pour que nous puissions réussir ? Cela n’a pas d’importance que je tourne à 30 ou 40 points, 10 rebonds, même si je tourne à 10 passes, car si je suis le seul à bien jouer, tu ne peux pas gagner seul. Vous avez besoin des quatre autres gars et de ceux qui sortent du banc. Il s’agit de trouver comment je peux m’assurer que tous les autres joueurs de mon équipe jouent à ce niveau. »
Via Yahoo! Sports