Joe Ingles is BACK ! « C’était brutal »
Pas loin de 10 mois après son opération du ligament antérieur du genou gauche, Joe Ingles s’apprête à faire son retour (il devrait jouer ce lundi soir contre les Pelicans). Un retour relativement rapide par rapport à d’autres joueurs ayant connu la même opération, qui s’explique en partie par un énorme investissement dans sa rééducation de la part de l’Australien de 35 ans.
« C’est brutal, pour être honnête. Quand tu vois d’autres gars se blesser, tu ne sais pas exactement ce qu’ils traversent. Tu espères qu’ils vont bien, mentalement, physiquement, mais oui, c’était brutal. Carrément brutal. J’ai eu quelques mauvaises journées. De très bonnes journées aussi bien sûr. Ce sont ces journées là qui te permettent de cocher pas mal de cases et de continuer à avancer.
Mais le jeu te manque, tes coéquipiers te manquent. Je vivais dans l’Utah mais j’ai été tradé, donc je n’avais pas vraiment d’équipe. C’était la première fois de ma vie que je n’étais dans aucun ‘group chat’ avec les gars. Ce sont des choses qui te manquent sans que tu le réalises forcément. » Joe Ingles
L’arrière a souligné l’importance de sa femme, qui a « tenu le fort » durant tout ce processus.
« Renae et les enfants ont été en quelque sorte la colonne vertébrale de tout ça. Si j’ai pu passer autant de temps en rééducation et revenir un peu plus tôt, c’est parce que Renae était la colonne vertébrale. La plupart du temps, je n’étais pas à la maison entre 8h et 17h. C’était un processus brutal au quotidien, tu coches les cases les unes après les autres, et puis au bout d’un moment tu commences à voir la lumière au bout du tunnel, mais tu ne réalises pas tout à fait. Pas avant lundi quand je m’échaufferai sans doute. »
Un nouveau départ à Milwaukee – il a signé pour 1 an et 6.5 millions de dollars avec les Bucks en juillet, après un transfert à Portland en février – pour celui qui portait encore le maillot du Jazz au moment de sa blessure.
« Ça va être excitant. Je vais être un peu nerveux car je vais jouer dans une nouvelle équipe, avec de nouveaux gars avec qui je n’ai encore jamais joué, dans un vrai match. New Orleans n’en aura rien à foutre que ce soit mon premier match. Une fois que je serai sur le terrain, ça ira. C’est comme le vélo. Ça va aller, même si oui, il y aura un peu de nervosité oui. Mais au bout du compte je sais que j’ai fait le boulot. J’ai bossé comme un chien ces 11 derniers mois, et j’ai énormément de chance d’avoir une femme et des enfants qui m’ont dit passer autant de temps que nécessaire à ma faire ma rééducation. Je pense que c’est en partie pour ça que je suis un peu en avance. C’est tout un processus et j’ai de la chance d’avoir eu ça. Je ne connais pas les situations des autres, mais c’est difficile. Elle a 3 enfants et elle est seule à la maison, mais elle me dit quand même ‘Vas-y, vas-y, continue’. Si je voulais faire des sessions en plus avec le staff, je pouvais. » Joe Ingles
via The Athletic