Paolo Banchero : « C’est la première fois de ma vie qu’en défendant sur un joueur je me suis dit : ‘Je ne peux rien faire’ »
Le 28 novembre dernier, Orlando s’est incliné de 7 points face à une équipe de Brookyn menée par les 45 points à 19/24, 7 rebonds, 5 passes, 2 interceptions et 2 contres de Kevin Durant.
Une masterclass qui a marqué Paolo Banchero, n°1 de la draft.
« Paolo Banchero : – Jouer contre KD je dirais que ça a été mon petit moment ‘welcome to the NBA’. J’ai défendu sur lui sur la majorité de ce match. Et c’est juste que… il n’y a rien à faire. Certains gars vont pas mal aux lancers-francs, joue avec les arbitres, obtiennent des coups de sifflet et marquent 14 points sur la ligne comme ça. Mais avec KD c’était ‘straight business’, droit au but. Il ne dit rien à l’arbitre. Il a mis 45 points avec seulement 4 ou 5 lancers. Avec 4 shoots manqués en tout sur le match je crois. Vivre ça, devoir défendre sur lui… c’est la première fois de ma vie qu’en défendant sur un joueur je me suis dit ‘je ne peux rien faire’. C’est comme si il ne me voyait même pas. J’essaie de lui couper la trajectoire, mais il arrive quand même à l’endroit où il veut aller, à shooter là où il veut shooter.
– Kevin, on dirait qu’il est dans une ligue à part. On peut débattre entre Giannis, Steph, Luka, etc. Kevin son business c’est de marquer des paniers.
– Tu peux faire des prises à deux sur un gars, blinder la peinture, lui compliquer la tâche, mais avec KD il n’y a vraiment rien que tu puisses faire. Il va faire son ‘hesi-pull’ à 3-points. Si tu sautes il fait son hésitation et va prendre son shoot mi-distance, ou aller au panier. Il fait 2,13 m, il shoote par-dessus des pivots. Après plusieurs de ces paniers je suis resté scotché une seconde en me disant ‘puta*** de merde’. Genre son fadeaway ligne de fond sur Bol. Il était sur lui, il a contesté, sauté, essayé de contrer, rien à faire. »
L’ancien de Duke avait lui terminé à 24 points à 9/17, 4 rebonds, 5 passes et 2 interceptions.