Donovan Mitchell : « Je peux pleurer autant que je veux, c’est de ma faute »
Utah voulant le transférer, Donovan Mitchell aurait bien joué aux Knicks… mais c’est à Cleveland qu’il a atterri et donc en tant que visiteur qu’il était au Madison Square Garden mardi soir. L’homme aux 71 points, de retour après 3 matchs d’absence pour prendre soin de tensions à l’aine, n’était pas encore à 100%, et n’a pas fait de miracle. Dans la dernière minute, il s’est fait contrer 2 fois par le pivot des Knicks Isaiah Hartenstein alors qu’il attaquait le panier. Il a expliqué après le match avoir ressenti des crampes dans les deux jambes sur son dernier drive.
« C’était comme avant », a-t-il déclaré vis-à-vis de ses soucis à l’aine. « Je ne sais pas ce qui va suivre. »
Également bien tenu par R.J. Barrett dans le money time sur une autre attaque du cercle, l’arrière auteur de 24 points (9/24, 8 rebonds, 8 passes, 4 steals) a au final été tenu en échec sur ses 3 derniers drives. Il est resté un long moment à terre avant de finalement se relever.
« Je me sentais suffisamment bien pour revenir, et que les 5 dernières secondes du match se soient passées ainsi, ça me met vraiment en rogne. Mais c’est de ma faute, j’ai gâché le match pour le groupe. Mauvaise exécution de ma part. Ils avaient parfaitement mis les actions en place, je n’ai simplement pas exécuté. J’étais frustré de ça et du fait que j’étais blessé, encore plus du fait que j’étais blessé. J’espère que ça va aller.
[…] J’ai foiré ça. Je peux pleurer autant que je veux à propos des coups de sifflet sur les dernières possessions, je dois juste être plus posé pour notre groupe. J’ai perdu un ballon sur un layup, c’est de ma faute. J’ai laissé tomber l’équipe à la fin du match. On a joué un très bon match jusqu’à ce moment-là, et je n’ai pas fait mon job. »
Bien sûr ses coéquipiers ne lui ont pas jeté la pierre.
« Je pense que c’est l’émotion. Il se dit : ‘Qu’est-ce que j’aurais pu mieux faire ? J’aurais dû faire ci, j’aurais dû faire ça’. Mais on aurait tous dû faire quelque chose. La responsabilité n’est pas que sur lui. Je ne vais pas dire qu’il n’a pas merdé, je ne vais pas dire que je n’ai pas merdé moi. Nous avons tous joué un rôle là-dedans. » Jarrett Allen
via ESPN