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Paolo Banchero, le rookie ‘pas normal’; « Je n’ai jamais vu personne arriver dans la ligue comme il l’a fait »; « Il comprend le basket »

N°1 de la draft, Paolo Banchero est devenu le 10e joueur de l’histoire à enregistrer au moins 25 points, 5 rebonds et 5 passes pour son premier match NBA le 19 octobre dernier. Il a ensuite enchaîné en scorant au moins 20 points dans 15 de ses 20 premiers matchs, devenant l’un des 12 rookies de l’histoire à le réaliser. Depuis sa production n’a pas faibli : en 41 matchs l’ancien de Duke tourne à 20.8 points, 6.4 rebonds, 3.8 passes et 1 interception par rencontre. Il est aussi l’un des 2 rookies de cette saison à avoir signé plusieurs matchs à 30 points (4), et se classe n°1 au nombre de matchs à 20 points (26) chez les premières années.

« Ce n’est pas un rookie normal. Il n’est pas normal du tout. Il a faim. Il veut exceller. Il a envie d’apprendre. Il veut être coaché. Il assimile tout à la volée et il n’a que 20 ans, donc c’est beaucoup pour lui. À la moitié de la saison, je n’ai jamais vu personne arriver dans la ligue comme il l’a fait, avec une telle maturité et une telle concentration. Il est déjà spécial. » Gary Harris, en NBA depuis 2014

Si sa production ne présente pour le moment aucun signe d’un réel « rookie wall », comprenez une baisse de production liée au rythme effréné d’une saison NBA auxquels les jeunes joueurs ne sont pas encore habitués, Banchero estime avoir été au plus mal juste avant la nouvelle année. Il a shooté à seulement 28.6% sur les 3 derniers matchs de décembre, avec 4 points contre les Lakers le 27, 15 à Detroit le lendemain puis 21 deux soirs plus tard contre Washington.

« Je n’entendais parler que de ça. Tous ceux qui me donnaient des conseils me disaient : ‘Tiens-toi prêt pour le rookie wall. Tu vas heurter le mur, tu dois y être préparé’.

[…] Je suis en quelque sorte un peu rentré dedans (le mur) et je l’ai traversé. Juste avant le mois de janvier, j’ai senti que j’étais fatigué physiquement et mentalement. J’ai eu des matchs difficiles, j’étais maladroit et je ne me sentais pas explosif. »

Mais rapidement il a su se hisser à nouveau au niveau qu’on lui connaît depuis le début de saison. En 11 matchs depuis, il est à 20.5 points, 5.5 rebonds, 3.5 passes et 1.4 interception par match, à 45.2% aux tirs.

« J’essaie simplement de me concentrer sur chaque match. Tu vas faire des mauvais matchs. Tu ne va pas marquer 25 points ou je ne sais pas combien à chaque match donc quand c’est un soir difficile pour toi ou pour l’équipe, tu dois être capable de continuer à avancer et c’est ce que j’essaie de faire. »

Costaud, Banchero marque 8.2 points dans la peinture chaque soir, et fait en moyenne 9.8 drives par rencontre. Il se classe aussi 14e au classement des joueurs qui tentent le plus de lancers-francs cette saison, avec 7.8 par match (le plus gros total pour un rookie depuis Joel Embiid avec 7.9 pour le moment).

« C’est une bonne façon de voir le ballon rentrer et se mettre en rythme. Et les gars prennent des fautes, ce qui les force à défendre sur toi différemment. Je n’essaie pas de me concentrer sur le fait de provoquer les fautes, mais je veux attaquer le cercle avec agressivité et essayer d’aller chercher le panier, ou la faute. » Paolo Banchero

« Il comprend le basket, tout simplement. Nous sommes à notre meilleur niveau quand il est agressif. Il le sait. Il comprend qu’il a beaucoup de poids sur les épaules en tant que n°1 de la draft, mais il est tellement calme et serein sur le terrain. » Wendell Carter Jr.

via USA Today