Giannis, pour la postérité : « Continuer à créer comme ceux dans le passé ont créé »
Pour la 4e fois cette saison, Giannis Antetokounmpo a signé un deuxième match d’affilée à au moins 40 points. Auteur de 41 points à Indianapolis vendredi, il a planté 50 points contre les Pelicans, à nouveau dans la victoire dimanche. C’est la 5e fois de sa carrière qu’il atteint les 50 unités en saison régulière (son record est de 55 points, établi début janvier contre les Wizards).
« J’ai simplement essayé d’être agressif, d’attaquer le panier, d’essayer de trouver mes spots, de bosser sur mon rythme, de créer, tout simplement. C’est mon troisième match depuis mon retour, quatrième, j’ai simplement essayé de me remettre dans le rythme. Parfois ça joue en ta faveur, ça a été le cas ce soir. »
Son 3-points pour atteindre les 50 alors que le match était déjà plié face aux Pelicans n’a pas plu à tout le monde hier. En conférence de presse, il a expliqué que ce genre d’opportunités ne se présentent pas tous les jours et que l’une de ses motivations pour continuer à signer ce genre de performances était de pouvoir montrer un jour à ses enfants quel joueur il était.
« Oui, je savais que j’étais à 47, je ne vais pas mentir. J’en avais mis un juste avant et je savais que si on avait le rebond j’allais shooter à nouveau. Ça ne joue pas toujours en ta faveur comme je l’ai dit mais ce soir ça a été le cas. Je n’ai pas hésité du tout, j’ai pu me poser pour shooter. Ça fait partie de ces moments que tu ne peux jamais prendre pour acquis car tu ne sais jamais si cela se représentera un jour.
[…] Ils (ses enfants, Liam et Maverick) pourraient dire ‘Papa, t’es barbant. T’es nul. On n’a pas envie de voir tes highlights, on a tellement entendu parler de toi… On veut regarder Scooby-Doo’, ou un truc du genre. Donc je vais continuer à créer de la même manière que ceux dans le passé ont créé, pour qu’on puisse revoir mes highlights comme je peux revoir ceux de Magic, de Kevin Garnett, Kobe Bryant, Allen Iverson, KD, LeBron, Tim Duncan… Ils ont créé tellement d’art au fil des années, et nous pouvons revenir en arrière, voir et admirer ce qu’ils ont fait. »
via Journal Sentinel