Paul Pierce : « J’aurais aimé avoir cette opportunité, le problème avec ces GMs c’est qu’ils n’ont pas la patience par moments »
Régulièrement présent au TD Garden, Paul Pierce est heureux de voir son ancienne équipe jouer la continuité avec sa paire Tatum – Brown, lui qui n’a pas eu cette occasion au même âge.
« Je pense que j’aurais eu cette opportunité (de jouer pour le titre) avec Antoine Walker, mais nous avons cassé l’équipe. On a fait les finales de conférence ma 4e année, et on a cassé notre équipe derrière. Quand tu as la chance de grandir avec un autre jeune All-Star, tu ne peux que progresser je pense. Mais le problème avec ces GMs je pense c’est qu’ils n’ont pas la patience par moments et ils ne comprennent pas, ils pensent qu’ils jouent leur place. Et donc les choses changent. J’aurais aimé avoir cette opportunité quand j’avais 25, 26 ans, d’être dans une équipe qui jouait le titre. »
Cette opportunité, les Celtics, finalistes malheureux l’année dernière face aux Warriors, l’ont.
« C’est comme ça que tu grandis. À travers les hauts et les bas. Ce noyau avec Marcus, Tatum et Brown, a connu ces déchirements. L’année dernière ils se sont approchés encore un peu plus près d’où ils veulent être. Et j’espère qu’au fur et à mesure qu’ils continuent à traverser ces épreuves, ils en tireront des leçons, passeront à l’étape suivante et réussiront à surmonter l’obstacle.
Je pense qu’ils (Tatum et Brown) ont grandi grâce à leur amitié. Parce qu’il n’y a pas d’ego. Parce qu’ils se comprennent l’un l’autre. Ce n’est pas ‘c’est mon équipe, c’est ton équipe’. Ils essaient d’accomplir quelque chose ensemble. » Paul Pierce
Pierce aime la confiance qui se dégage de cette équipe de Boston, leader NBA que personne n’a réussi à venir chercher pour le moment. Une assurance qui lui rappelle son époque.
« Tout particulièrement après qu’on ait gagné le titre, l’année suivante, il y avait des jours où on arrivait à l’entraînement – je m’en souviens comme si c’était hier – et où on disait à Doc : ‘On n’a pas besoin de s’entraîner pour jouer l’équipe qu’on va jouer aujourd’hui’. Donc on ne s’entraînait pas, et on gagnait le match. On a fait ça contre beaucoup d’équipes. La première fois c’était contre Philadelphie à la maison. On a dit à Doc en arrivant pour le shootaround qu’on n’avait pas besoin de shootaround pour battre cette équipe, qu’on allait les écraser. Et c’est ce qu’on a fait. » Paul Pierce
via The Athletic