Focus sur la saison des New Orleans Hornets (27-55)

Les Hornets ne sont plus, bienvenue aux Pelicans. Analysons tout de même la dernière saison des anciens pensionnaires de Charlotte, qui ont proposé du jeu intéressant toute l’année malgré un effectif diminué et inexpérimenté.

Le Futur : Anthony Davis

Annoncé talentueux mais trop frêle pour la NBA, le premier choix de la Draft 2012 a plus que convaincu cette saison. Anthony Davis est monté en puissance depuis le début de l’année, certains spécialistes tentant même de lui faire de la hype afin de concurrencer Damian Lillard pour le titre de ROY (il ne faut pas exagérer tout de même). 11.1 pts  & 6..6 rbds en janvier, 11.2 pts & 7 rbds en février, 16 pts & 9.9 rbds en mars puis 16.2 pts & 9.2 rbds en avril avant la blessure qui mettra fin à sa saison, tout porte à croire que la saison prochaine le Wildcat aura un volume de jeu encore en progression.

Trading List : Eric Gordon

Il veut partir … laissez-le partir. Aussi talentueux qu’il soit, le Franchise Player annoncé et de droit vu le montant de son contrat (13.7 M$ cette année) n’a pas la tête en Louisiane. Pourtant dès son retour de blessure fin décembre, les Hornets ont commencé à gagner des matchs, pour avoir un bilan équilibré au mois de janvier (8-8). Cette franchise a de l’avenir, du potentiel, mais si Eric Gordon ne souhaite pas devenir le chef de meute de Pélicans, il faut le trader, point !

Les Bonnes Surprises : Lopez & Aminu

Débarqué de l’Arizona Robin Lopez avait la lourde tâche de faire oublier un Chris Kaman efficace en 2012. Non que l’Allemand fût transcendantal, mais le sosie du « serial killer » de Simpsons n’avait pas vraiment convaincu depuis son arrivée dans la grande ligue. Au final le complément parfait de Davis & Anderson réalise une bonne saison, débutant 82 matchs pour Monty Williams, pour 11.3 pts, 5.6 rbds (soit 1.3 rbds de moins que son All-Star de frangin) & 1.6 cts en seulement 26 minutes. Concernant Al-Farouq Aminu, même s’il ne confirme toujours pas le potentiel que les Clippers avaient vu en lui pour le sélectionner en 8^ème position de la Draft 2010, le Nigérian a réalisé une bonne saison. Troisième rebondeur de la saison parmi les small-forwards (seuls LeBron James & Kevin Durant font mieux que lui) avec 7.7 prises par match, il apporta toute la saison une énergie importante à la Nouvelle Orleans. A lui de se rendre plus indispensable en étant efficace en attaque pour continuer sa progression.

MVP : Greivis Vasquez

L’été dernier, personne ne croyait en lui. Austin Rivers allait débuter les matchs à la mène aux côtés d’Eric Gordon (la blaque), Brian Roberts, le rookie venu d’Allemagne, convainquant en présaison allait lui aussi devancer le Vénézuélien dans la rotation des Hornets. Au final, Coach Williams est tout sauf une pipe manipulable dans l’univers de la NBA et a fait de Greivis Vasquez le chef de son attaque. 13.9 pts, 4.4 rbds, 9 passes & 0.9 int en 34.4 minutes, un triple double plus tard lors d’une victoire face aux Hawks (21 pts, 11 rbds & 12 passes), il est le meilleur joueur de la Nouvelle Orleans … de quoi donner plein de regrets aux Grizzlies qui en auraient bien eu besoin au relais de Mike Conley au lieu de le trader pour Quincy Pondexter.

Il n’a pas fait de Bruit : Ryan Anderson

MIP en titre, Ryan Anderson a combattu la malédiction faite aux joueurs recevant cette distinction avec grande classe et sans faire de bruit. Deuxième marqueur (16.2 pts) et troisième rebondeur (6.4 rbds) des Hornets cette saison en débutant seulement 22 matchs, il fut cet assassin silencieux qu’adorent les coachs. La confirmation est attendue la saison prochaine, mais si ses dirigeants recrutent les bons joueurs il pourrait être un élément majeur de l’équipe surprise de 2014.

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