Brian Shaw: Kenneth Faried n’est pas un go-to guy
Auteur d’une excellente campagne de coupe du monde, Kenneth Faried a dans la foulée décroché un joli contrat d’environ 50 millions de dollars sur 4 ans, mais depuis le début de la saison il est sur courant alternatif et il n’a pas son rendement habituel. Après un excellent premier match à 22 points et 17 rebonds il a enchaîné trois matchs très moyens avec en moyenne 7 points à 34.6% et 7 rebonds. Denver a clairement besoin d’un meilleur Manimal pour aller en playoffs mais Brian Shaw a une explication
La régularité de Kenneth est en quelque sorte directement liée à la régularité de Ty Lawson et Ty n’a fait qu’une bonne mi-temps jusque là, la seconde face à OKC. Quand Ty n’est pas agressif, quand il n’est pas dans le rythme, cela affecte Kenneth, Wilson Chandler et Danilo Gallinari et tous les autres. Tout le monde est lié et actuellement tout le monde est presque en difficulté.
Faried a annoncé avant cette saison vouloir être le leader de l’équipe mais pour Brian Shaw il ne peut clairement pas être celui sur qui l’équipe se repose actuellement car il n’en a pas encore les qualités.
Ce n’est pas parce qu’il a eu du succès avec Team USA et qu’il a bien joué lors du dernier mois de la saison passée qu’il est un go-to guy. Il brille par ses rebonds et son énergie. Ca il le produit tout seul. Après il dépend de ce qu’apporte Ty Lawson
Ty Lawson, leader désigné par Shaw dès son arrivée, n’est lui aussi pas au mieux depuis le début de saison (12.5 points à 38.2%) et il ne faut pas aller chercher très loin pour expliquer le mauvais début des joueurs des Rocheuses. A Lawson et Faried de se réveiller.
Enfin en ce qui concerne le rôle de leader c’est aussi compliqué pour l’ailier fort.
C’est dur, je ne vais pas mentir, parce que les joueurs le ressentent quelques fois quand vous essayez d’être un leader et que vous ne l’étiez pas l’année d’avant. C’est une bataille mais les gars me respectent. Ce n’est pas comme s’ils ne me respectaient pas ou qu’ils ne m’aimaient pas. C’est simplement que des fois c’est difficile d’écouter celui qui avait l’habitude d’être discret.