Brian Shaw pointe du doigt le manque d’énergie et d’envie au rebond de Kenneth Faried

Pour le moment blessé (il a raté les deux derniers matchs des Nuggets en raison de douleurs dans le bas du dos), Kenneth Faried (2,03m, 25 ans, 22e choix de la draft 2011 à sa sortie de Morehead State et 11.1 points et 6.7 rebonds de moyenne en 19 rencontres et 25 minutes par match) reste conscient que son début de saison (qu’il juge «horrible») est loin des attentes qui avaient été placées en lui après son été avec Team USA et sa prolongation de contrat bien fournie (60 millions de dollars sur 5 ans).

C’est vraiment difficile à dire. Bien sûr il est déçu de la façon dont il a joué jusque-là. Il n’y a pas eu de régularité. Une des choses que j’essaie de lui rappeler tout le temps c’est ce qu’il a amené à ce niveau, ce qu’il a amené à avoir ce salaire récemment, c’est le fait qu’il a toujours apporté son énergie et qu’il a toujours pris les rebonds. Quand vous regardez ses stats pour le moment, est-ce que l’énergie est toujours là ? Je ne dirai pas ça. Mais même avant cela, est-ce qu’il prend les rebonds de la même façon que ce qui l’a fait connaître ? Non plus. Donc peu importe ce qui arrive, il faut retourner aux basiques de ce qui vous a amené ici. Et je pense que c’est qu’il doit faire.

Il a quelques douleurs ici et là. Mais quand vous sortez d’un tel été et que vous avez été payé pour ça, il y a une certaine responsabilité et des attentes qui en ressortent. Il y a une période d’ajustement. Vous devenez le chassé au lieu d’être le chasseur, et il faut du temps pour s’y ajuster et faire avec. Les gars qui sont des superstars dans cette ligue sont entourés d’attentes, que ce soit à la maison ou à l’extérieur. Pour certains, il faut s’ajuter à la pression, si vous voulez appeler ça de la pression. Et jusque ici il n’a pas été capable de faire ça. Brian Shaw

via DenverPost