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Les 10 meilleurs arrières du moment: Les gâchettes à l’honneur

Qu’on se le dise, la NBA n’est plus celle des arrières, Michael Jordan et Kobe Bryant servant plus à vendre des maillots collectors que de faire trembler les systèmes défensifs qu’on leur proposait. Toutefois, s’ils ne sont plus les joueurs majeurs de leur équipe pour le plus grand nombre, on retrouve des joueurs de complément très intéressants à voir évoluer.

Les critères pris en compte sont :

  1. Les 10 derniers matchs
  2. Avoir joué au moins 70% des matchs concernés
  3. Les résultats collectifs sur la période
  4. Pas de Hype
  5. L’importance et l’implication du joueur dans le système de son équipe
  6. Les stats individuelles sur la période
  7. Ma subjectivité, car il faut faire des choix et les assumer.

 

  1. Avery Bradley – Boston Celtics (5-5)
    16.9 pts à 45.5%, 8.2 rbds, 2.4 passes & 1.1 int en 35.1 mins

Dur dur de ne mettre Avery Bradley qu’en dixième position. L’arrière des Celtics réalise peut-être le meilleur début de saison de sa carrière. En l’absence d’Al Horford et de Jae Crowder, il s’est trouvé une nouvelle lubie : le rebond, avec 8.2 prises par match sur la période qui nous intéresse, contre seulement 2.8 en moyenne depuis sa sortie de Texas. Nul doute que si Boston trouve une régularité dans ses résultats que l’autoproclamé meilleur défenseur sur l’homme de ligue montera dans mes prochains ranking.

  1. Eric Gordon – Houston Rockets (7-3)
    14.8 pts à 40%, 3.2 rbds, 2.5 passes & 0.8 ct en 31.3 mins

Depuis son arrivée dans le Texas, Eric Gordon est un peu utilisé à toutes les sauces par Mike D’Antoni. Signé cet été pour être le lieutenant de James Harden au scoring des Rockets, il n’a pas de place encore définie dans la rotation du moustachu. Un temps dans le cinq de départ, il a commencé certains matchs sur le banc afin que Corey Brewer mette la pression sur le meneur adverse, ce que ni lui ni le barbu (une histoire de poils au Toyota Center) ne peut prétendre faire efficacement. Néanmoins, tout porte à croire que dans quelques semaines, le Hoosier trouvera son rôle dans le système des doubles champions NBA.

  1. Dwyane Wade – Chicago Bulls (6-4)
    17.7 pts à 41.2%, 3.8 rbds, 2.7 passes, 0.9 ct & 1.6 int en 30.9 mins

Après un début de carrière au Heat qui en a fait un des joueurs majeurs de la NBA (testez-vous sur le Quizz de ClemFiz concernant la draft 2003), j’avoue que ça m’a fait bizarre au début de le voir porter le maillot de Ben Wallace aux Bulls. Après quelques matchs, on retrouve le D-Wade que l’on a vu ces dernières années, loin du « Flash » MVP des Finales 2006 mais toujours en train de provoquer la défense adverse et présent sur les lignes de passes. Il ne force rien, sans avoir un pourcentage de réussite convenable, mais il laisse intelligemment le leadership à Jimmy Butler.

  1. Nicolas Batum – Charlotte Hornets (6-4)
    15 pts à 41.7%, 6.9 rbds, 4.8 passes & 1.3 int en 34.4 mins

Après une entame de saison compliquée (11 pts à 27.3% sur les trois matchs d’octobre), Nicolas Batum refait du Nicolas Batum. Présent à la création pour mettre le futur All-Star Kemba Walker en position sans oublier de mettre ses points, imposant ses longs segments aux défenses adverses (il doit être le shooting guard le plus grand de la ligue du haut de ses 2.03m), il permet aux Hornets de confirmer leur bon exercice 2015-16.

5/6. Lou Williams – Los Angeles Lakers (6-4)
17.6 pts à 46.9%, 2.7 rbds, 3.4 passes & 1.5 int en 23.8 mins
Nick Young – Los Angeles Lakers (6-4)
15.3 pts à 48.2%, 3 rbds, 1.5 passe & 0.2 int en 27.8 mins

Désolé pour les puristes des rankings, mais il m’était impossible cette fois-ci de séparer Lou Williams et Nick Young ; le premier est le meilleur marqueur de son équipe sans avoir été titularisé une seule fois, tandis que le second prouve qu’avec de la confiance on peut profiter de son talent naturel. Le système de Luke Walton ne fait que la part belle au partage du temps de jeu et des responsabilités (offensives et défensives), les deux comparses ne passant en moyenne qu’un maximum de 3 minutes sur le parquet ensemble. Quand un scoreur sort, l’autre rentre, ce qui donne un cumulé sur 48 minutes de 32 points en moyenne pour ce monstre à deux têtes. Si les Angelinos continuent sur cette lancée, ils ne partiront pas en vacances à la mi-avril, chose impensable il y a encore quelques mois.

  1. C.J. McCollum – Portland Trail Blazers (5-5)
    24.6 pts à 49.2%, 3.8 rbds, 4 passes & 1.1 int en 34.7 mins

Les Blazers connaissent toujours un petit coup de mou, cependant, leur bilan sur les dix derniers matchs est toujours équilibré. Cela m’aurait fait mal de mettre de côté le travailleur acharné et l’attaquant complet qu’est C.J. McCollum (je vous recommande vivement de voir le NBEinstein de Guillaume le concernant). Le MIP en titre continue sur les bases de la saison passée, toutefois, il faudra que les Blazers retrouvent le goût de la victoire plus régulièrement.

  1. DeMar DeRozan – Toronto Raptors (5-5)
    28.8 pts à 46.2%, 5.2 rbds, 4.3 passes & 1.4 int en 36.9 mins

Après un début de saison « jordanesque », DeMar DeRozan marque le pas et les Raptors avec lui. Le bilan actuel des Canadiens est faible, ils restent même sur 4 défaites sur les 5 derniers matchs face aux Clippers, Kings, Warriors et Cavs avec un Trojan tournant « à peine » à 25.4 pts à 41.5%. Il faudra certainement que Dwane Casey trouve d’autres solutions pour gagner des matchs, car il ne pourra pas compter sur son arrière à 35 points par match toute la saison.

  1. J.J. Redick – Los Angeles Clippers (9-1)
    18.1 pts à 53.8%, 1.7 rbd, 1.4 passe & 1.1 int en 25.6 mins

J’avoue que je suis moi-même choqué de voir J.J. Redick à la seconde place de ce ranking. Toutefois, les critères que j’utilise depuis 4-5 ans maintenant sur Basket Infos parlent en sa faveur. Sans faire de bruit, le shooteur (et bien plus) des Clips leur permet d’être toujours en tête de la ligue. Derrière Chris Paul et Blake Griffin, il met ses points avec une efficacité aussi impressionnante que son temps de jeu faible en raison d’un partage des tâches offensives avec Jamal Crawford. S’il devrait descendre lors de mon prochain ranking concernant les arrières, c’est une agréable surprise de le voir à cette place.

  1. Klay Thompson – Golden State Warriors (9-1)
    21.8 pts à 49.4%, 2.7 rbds, 1.9 passe & 0.9 int en 33 mins

Il n’a fallu à Klay Thompson que quelques matchs pour retrouver ses marques. Kevin Durant débarquant à Oakland on a beaucoup été à craindre de voir ce magnifique joueur avoir une influence moindre dans le système des Warriors. Sur les cinq derniers matchs, il tourne à 25.4 pts à 51.7%, avec une pointe à « seulement » 30 points contre les Suns, quelle régularité !!! Golden State ne perd plus pour être parti à la chasse aux Clippers.

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