Steve Kerr se confesse: « J’ai essayé la marijuana »
Invité du CSN Bay Area podcast, Steve Kerr a admis avoir eu recours à la marijuana pour soulager ses douleurs au dos, lui qui a été opéré l’été dernier à plusieurs reprises, ce qui l’avait écarté des terrains plusieurs mois.
« Peut-être que je vais avoir quelques soucis en disant ça, mais en fait j’ai essayé la marijuana à deux reprises lors des 18 derniers mois lorsque je souffrais, lorsque j’avais ces douleurs chroniques. J’ai fait beaucoup de recherches, j’ai eu beaucoup de conseils et je ne sais même pas si j’aurais pu être contrôlé positif. Je ne sais même pas si je peux être contrôlé ou si il y a des règles pour les coachs à ce sujet en NBA, mais j’ai essayé, et ça n’a pas du tout fonctionné. Mais ça valait le coup d’essayer, parce que je suis à la recherche de réponses concernant mes douleurs. J’ai essayé les antidouleurs et d’autres médicaments, mais en fait ça a été pire. C’est délicat. » Steve Kerr
Steve Kerr aimerait que les ligues pros soient un peu plus souples concernant l’utilisation de la marijuana à usage thérapeutique car il pense que ça peut-être une bonne alternative pour gérer la douleur des joueurs.
« J’aimerais et je ne suis pas un consommateur d’herbe. L’herbe ne m’aime pas. J’ai essayé quelques fois et ça ne me réussit pas du tout. Donc je ne suis pas un expert à ce sujet. Mais je sais que si vous être notamment un joueur de NFL, vous connaissez la douleur, et il n’y a aucun doute sur le fait que l’herbe est meilleure pour votre corps que la Vicodin. Puis on prescrit aux athlètes de la Vicodin comme si c’était de la vitamine C, comme si c’était banal. Il y a cette perception dans notre pays que les médicaments vendus sans ordonnance ne posent aucun souci et que l’herbe c’est mauvais. Je pense que c’est en train de changer. Vous voyez un changement au niveau des lois dans différents Etats, dont la Californie. Mais j’espère que les ligues passeront outre cette perception. Je suis certain que la NFL a peur que les fans disent ‘Tous les joueurs sont des camés.' » Steve Kerr