Andre Roberson taffe ses lancers-francs; Steven Adams a une méthode plus radicale
Andre Roberson bosse ses lancers-francs et il a bien raison. Mieux vaut effectivement éviter de répéter une saison à 42% sur la ligne (et 24% à 3-points au passage) quand on vient de prolonger pour 3 ans et 30 millions de dollars. Et ce même si votre contrat se justifie surtout pour votre belle défense.
« Je dois être bien physiquement et mentalement. C’est une question de confiance. Ça ne dépend que de moi. Je suis le seul à tirer mes lancers-francs. Je travaille beaucoup sur la fatigue, ou je fais des pompes avant d’essayer de les rentrer.
À éviter aussi, refaire un 2/12 en playoffs (Game 4 contre Houston) car l’équipe en face vous hacke. Roberson a prévu d’embaucher un coach pour travailler spécifiquement sur cette faiblesse (ce n’est pas encore fait). Volontaire, il a même essayé le fameux tir à la cuillère, façon Chinanu Onuaku.
« J’ai essayé à l’entraînement. J’ai dit ‘Oh non !’. Je n’y arrivais pas. J’ai essayé plusieurs fois mais non, ce n’est pas fait pour moi. Chaque joueur a un shoot différent. C’est une question de confiance. Vous pouvez vous entraîner toute la journée, si vous ne les mettez pas, vous n’allez pas jouer » Andre Roberson
Son coéquipier Steven Adams, tout de même bien plus adroit que lui dans l’exercice (61.1% l’année dernière) a lui une technique bien différente pour progresser : il demande à l’assistant coach du Thunder Darko Rajaković de lui mettre des uppercuts par intermittence (surtout quand il s’y attend le moins, évidemment) en plein dans le ventre avant de tirer un lancer-franc.
via NormanTranscript