Bradley Beal : « Nous nous comportons comme si nous étions quelqu’un, nous ne sommes personne »
Les Wizards se sont inclinés cette nuit sur leur parquet contre les Suns (122 à 116). Une défaite qui fait tache face à une équipe promise à la lotterie. Le match avait bien commencé pour les Wizards qui passent un 32-15 à leurs visiteurs dès le début de la rencontre. Les Suns ont raté 17 de leurs 22 premiers tirs. Mais les coéquipiers de John Wall se sont ensuite endormis sur leurs lauriers, particulièrement en défense en permettant à Phoenix d’inscrire 107 points dans les trois derniers quart-temps.
« Nous n’avons pas bien défendu. C’est un effort collectif. Je prends mes responsabilités dans la manière avec laquelle nous sommes arrivés sur le terrain au début du match et revenus ensuite à la mi-temps. Nous avons besoin d’être plus réguliers tout au long du match. » Scott Brooks.
En clair, les Wizards se sont vus trop beaux et ont pris le match par-dessus la jambe, le croyant gagné après avoir fait le premier écart. Et ce comportement a énervé Bradley Beal, auteur lui aussi d’un gros match avec 40 points.
« Nous ne pouvons pas entrer sur le terrain et nous comporter comme si nous étions quelqu’un. Nous ne sommes personne pour l’instant. Nous n’avons rien prouvé, nous n’avons rien accompli. Il faut que l’on reste agressifs pendant les 48 minutes des matchs. Nous avons une cible dans le dos, nous sommes une équipe à abattre et il faut qu’on en prenne conscience. Tant que ça ne sera pas le cas, on jouera de cette manière. Nous n’étions pas disciplinés et trop détendus en arrivant sur le terrain. On pensait que ça allait être facile et ils nous ont bottés le cul. » Bradley Beal.
Et quand on lui suggère que le résultat aurait pu être différent si Otto Porter Jr avait été présent, ça ne lui fait pas plaisir.
« Non, non non et non ! Nous avons suffisamment de joueurs qui sont capables d’élever leur niveau et de faire la différence. Assez pour gagner un match. Nous menions de 20 points et Otto ne jouait pas. Ce n’est pas une excuse, loin de là. Peu importe notre adversaire, nous avons assez de bons joueurs pour gagner des matchs. » Bradley Beal
Cette tendance à se relacher est une constante chez les Wizards depuis quelques saisons, notamment chez leur leader et franchise player John Wall. Un défaut qu’il va vite falloir gommer et qui sépare encore les Wizards des équipes favorites pour le titre.
Via The Washington Post et ESPN.