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À la découverte du prospect pour qui la Terre « est une illusion », Lonnie Walker IV

Vous ne pourrez pas dire qu’il ne vous avait pas prévenu, Lonnie Walker IV est différent. La Terre plate de Kyrie Irving, c’était de la rigolade. Le prospect de 19 ans sorti de Miami a lui déclaré que la Terre était une illusion. Ah. Mais n’allons pas si vite dans le jugement.

« Selon moi, je suis la vraie définition du mot ‘différent’. La vraie définition du mot ‘unique’. Donc ça va être intéressant de voir comment je m’adapte et si la NBA est prête à voir quelqu’un comme moi. » Lonnie Walker IV

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Attendu dans le top 15, l’arrière d’1,96m qui tournait à 11.5 points, 2.6 rebonds et 1.5 passes en 27.8 minutes par match en 2017-18 et dont vous pouvez trouver le profil complet par notre expert Guillaume ici a fait le choix de tenter sa chance en NBA après seulement 1 an d’université. Pas parce qu’il n’aimait pas l’école -bien au contraire, il est déterminé à décrocher un jour son diplôme en ‘business’ et a fait partie de la 2018 All-Academic Atlantic Coast Conference Team- mais parce qu’il veut faire ses preuves au plus haut niveau.

« Défensivement je pense pouvoir défendre sur le poste 1, 2 ou 3. Offensivement je peux shooter avec les meilleurs. Je suis athlétique. Je peux sauter avec les meilleurs. Je m’assurerai de ne pas laisser tomber mon équipe, peu importe ce qu’elle me demandera. Je voulais ce challenge. Je pense couvrir tous les aspects physiques et mentaux du basket. Et la seule manière pour moi de progresser c’est de passer au niveau supérieur et de me challenger. » Lonnie Walker IV

Sur mais aussi en dehors du terrain.

« Pouvoir motiver des enfants, des gens, des amis, la famille, ça va au-delà du basket. » Lonnie Walker IV

Natif de Reading, 5ème ville la plus peuplée de Pennsylvanie mais tristement connue pour son taux élevé de criminalité (16% plus élevé que la moyenne nationale, et 76% concernant les crimes violents), Walker s’en est sorti selon lui en grande partie grâce à son père.

« En grandissant à Reading vous avez sans nul doute une approche différente de la vie. J’ai dû grandir bien plus rapidement que la norme. Tous les jours ou presque il fallait surmonter quelque chose, en allant à l’école, en rentrant de l’école.

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Mon père est quelqu’un de très passionné, qui n’a peur de rien. Dans cette famille, nous n’avons pas peur de l’échec. On est gagnants quoi qu’il arrive. Donc avoir un père comme ça, qui me motive sans cesse et qui me pousse, c’est assurément un avantage. Son éthique de travail parle d’elle-même et ça a été une motivation pour moi, il m’a appris à continuer à travailler dur et à être passionné. » Lonnie Walker IV

Le plus difficile selon lui a été de couper les ponts avec des amis qui avaient une mauvaise influence sur lui.

« Peu de gens qui grandissent à Reading peuvent compter sur une figure paternelle, ou quelqu’un sur qui s’appuyer, qui leur donne le sentiment de valoir quelque chose. Donc que j’ai l’opportunité d’être drafté, je pense que ça va être important pour ma communauté du point de vue psychologique. Des gamins vont pouvoir se dire : ‘Lonnie a réussi à atteindre son rêve’. » Lonnie Walker IV

Adepte d’Animal Planet et de Discovery Channel à la télévision, Walker a visité le Museum of Science and Industry de Chicago la veille de la Draft Combine. Dans le jeu, ses priorités se situent dans l’agressivité offensive, le ballhandling, la main gauche et la force physique. À Chicago, sa détente verticale avait été mesurée à un peu plus d’un mètre et son envergure à 2,09m.

« Voir les pays du tiers-monde, les religions, cultures, le monde extérieur. Voir des perspectives différentes dans la vie c’est ce qui m’intéresse. Continuer à engranger du savoir. En dehors du basket, j’aime apprendre, devenir plus intelligent et regarder des choses que peu de gens regardent vraiment. » Lonnie Walker IV

via The Undefeated

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