Spurs : Ray McCallum pourra-t-il faire oublier Cory Joseph ?
Cory Joseph parti pour Toronto, les Spurs se devaient de trouver un troisième meneur de qualité au plus vite. Dès le 9 juillet R.C Buford mettait en place un trade pour obtenir Ray McCallum, un meneur de talent, explosif qui aura tout de même du mal à faire oublier le Canadien.
Remplacer l’énergie de Cory, aussi bien que 1500 minutes de très bon niveau, était quelque chose d’important pour nous. Obtenir un joueur tel que Ray comble un gros trou. Nous avons supposé que si Ray avait été free-agent, nous n’aurions probablement pas pu être en possibilité de l’avoir.
En effet, le joueur a montré sous le maillot des Kings qu’il savait tirer profit de chaque situation pour se montrer, de quoi faire monter sa cote une fois free-agent. Titulaire lors de la fin de sa saison rookie, le 36ème choix de la draft 2013 n’a pas fait les choses à moitié avec 13.8 pts, 3.2 rbds, 7.3 passes & 1.5 int en 44.6 mins (!) sur 10 matchs. L’ancien étudiant de Detroit Mercy sait quel sera son rôle dans le Texas et se compare déjà à Joseph.
Cory était ce genre de joueur qui devait se préparer à rentrer sur le terrain chaque fois que son nom était appelé. C’est comme ça que ma carrière s’est déroulée. A Sacramento, j’ai joué sur les deux postes arrières. Quand quelqu’un devait s’arrêter, je passais du statut du joueur qui ne jouait pas du tout à celui de titulaire. Je pense qu’être là-bas fut une bonne chose pour moi, parce que j’ai démarré quarante matchs durant mes deux premières saisons, 10 durant ma saison rookie et 30 l’an passé. Connaître cette expérience va m’aider à m’adapter ici. Chaque fois que mon nom sera appelé, je dois être prêt à jouer.
Pourtant, il ne sera pas facile de passer d’un environnement comme celui des Kings qui n’ont pas participé aux playoffs depuis 10 ans, à celui des Spurs qui jouent chaque saison pour le titre suprême.
C’est le jour et la nuit. A Sacramento, nous étions une jeune équipe qui essayait de se construire une identité et d’établir une culture pour accéder aux playoffs. Ici c’est une équipe qui gagne plus de cinquante matchs par saison et tout est fait pour gagner un titre.
Dans cette équipe vous avez beaucoup de menaces. Les intérieurs, les arrières, tout le monde peut shooter. Etant jeune, je dois être capable de pousser le ballon et de les mettre en position de tir. Ils sont vraiment impressionnants pour couper et finir près du cercle, ou de mettre des shoots à trois points dans le coin. En même temps, je dois jouer mon jeu, qui est d’être tout simplement agressif des deux côtés du terrain et d’être toujours en mode attaque. Ici on passe de la bonne à la super passe, trouver le coéquipier ouvert, et mettre en place le système opportun.
Danny Green regrette lui le départ de Cory Joseph qui au-delà du terrain avait un rôle important dans le vestiaire de San Antonio.
C’était un personnage, un clown, un blagueur. C’était marrant d’être avec lui. A ce jour, Ray semble plus sérieux. La plupart des nouveaux joueurs ne plaisantent pas comme pouvait le faire Cory. Ils doivent le sentir venir.
Source : San Antonio Express- News