Luke Walton justifie son choix de faire démarrer le 2e choix de la draft sur le banc
Ne pas titulariser un deuxième choix de draft dans une équipe qui sort toute juste de la pire saison de son histoire ? Le choix de Luke Walton envers Brandon Ingram rappelle celui de Byron Scott avec D’Angelo Russell (il avait été privé de 5 majeur après les 20 premiers matchs de la saison) en 2015-16, mais on a étrangement le sentiment que tout se passera beaucoup mieux cette année…
D’une part parce que Los Angeles -équipe jeune s’il en est- a signé Luol Deng, un vétéran plus forcément au niveau où on l’a connu mais qui a fait ses preuves dans la ligue, pour 4 ans et 72 millions de dollars cet été. Et d’autre part parce que la relation établie entre Walton et ses joueurs, et surtout avec un garçon aussi posé et mature pour son âge qu’Ingram (il a eu 19 ans le 2 septembre) a tendance à rassurer plutôt qu’à inquiéter.
On ne va pas le faire jouer 40 minutes tous les soirs. Ca va se faire graduellement. Le plus gros challenge pour lui ce sera la brutalité d’une saison NBA. Aucun joueur n’a connu ça avant d’arriver en NBA. C’est épuisant, jusqu’à ce que votre corps s’y habitue et s’y ajuste. Cela prend du temps. Le plus gros défi pour lui ce sera de trouver la meilleure manière de gérer ça, tout en continuer à s’entraîner et à prendre soin de lui. Tout ce qui sera « terrain » et jeu, on n’aura pas de problème avec ça. C’est juste le challenge des 82 matchs avec lequel il pourrait avoir du mal.
Le cinq de départ n’est pas toujours constitué du meilleur cinq. Ce sont les joueurs qui non seulement rendent votre first unit meilleure, mais qui rendent aussi la second unit meilleure. Brandon est un playmaker phénoménal, sans faire de passes flashys ou d’actions pleine de fantaisie. Il voit les choses et fait très souvent le bon choix. Il fait un peu de tout. Il a été impressionnant dans tout ce qu’il a fait jusque-là. Je suis certain qu’il ira chercher ses minutes et qu’il sera titulaire rapidement.
via Inside Local