Gary Payton sur les provocations via les réseaux sociaux : « Ce n’est pas du trash talk; Les gars ont des scripts »
Gary Payton est autant (plus ?) connu pour sa bouche qui ne se fermait jamais que pour ses alley oops ou sa défense redoutable. Du coup, on pouvait s’attendre à ce que les échanges entre Joel Embiid et Karl-Anthony Towns ou encore Hassan Whiteside via Twitter, Instagram ou autre le réjouiraient. Et bien pas du tout.
« Pour moi, ce n’est pas du trash talk. Ils publient juste ce qu’ils veulent faire. Ils essaient d’envoyer des messages. Sur les réseaux sociaux, vous voulez toujours augmenter votre nombre de followers. OK, très bien mais ce n’est pas du trash talk pour moi. Le trash talk c’est quand vous êtes sur le terrain et que tout vient dans le feu de l’action. On peut dire n’importe quoi dans ces moments là. Mais se lever en réfléchissant à ce qu’on va poster, ce n’est pas du trash talk. Les gars ont des scripts pour prévoir ce qu’ils vont poster sur les réseaux en se levant ils se disent « oh je vais parler de ce mec aujourd’hui. » Ce n’est pas du trash talk pour moi. » Gary Payton.
Le meneur va plus loin : selon lui, les réseaux sociaux sont une des grandes plaies du monde moderne et il est particulièrement heureux que ça n’existait pas à son époque.
« Quand j’allais sur le terrain pour provoquer n’importe qui, les arbitres, les fans, n’importe quand c’était du trash talking. Quand on le fait sur les réseaux sociaux, on rend ça personnel. Nos sociétés tournent autour des réseaux maintenant. Et je suis content que ça n’ait pas été le cas à mon époque. Je suis dans une voiture et je poste où je suis en mode « je descends le boulevard machin truc, dans une voiture dont la plaque d’immatriculation est celle-ci. » Qui voudrait faire ça ? Moi non en tout cas. C’est ma vie privée. » Gary Payton.