Anthony Davis sur ses huit tirs contre les Hawks : « J’ai juste décidé de ne pas tirer »
Anthony Davis est l’auteur d’une très, très grosse saison sous le maillot des Pelicans. Avec ses 26,5 points et 10,6 rebonds de moyenne, il a emmené son équipe jusqu’à la septième place de la conférence Ouest. Mais les deux dernières sorties d’Unibrow (8 et 21 points pour une défaite et une victoire) ont laissé un peu sur leur faim les fans du joueur alors qu’il avait sorti deux énormes matchs avant ça (48 et 45 points). Il faut dire qu’avec 21 shoots cumulés sur les deux derniers matchs, Davis ne donnait pas l’impression d’être très impliqué en attaque.
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« Je ne suis pas inquiet de mon manque de shoots. On a d’autres gars qui sont capables de marquer. J’essaie de faire les petites choses qu’on ne voit pas dans les boxscores, les intangibles. Tout le monde me parle de mes huit tirs contre les Hawks. J’ai juste décidé de ne pas tirer. Ils envoyaient toujours deux gars, voire trois sur moi. J’essayais de faciliter le jeu et d’impliquer tout le monde. » Anthony Davis.
Pour son coach Alvin Gentry, Davis a raison de faire tourner la balle quand les équipes se concentrent sur lui.
« On essaie de faire tourner le ballon, mais on ne peut pas toujours mettre la balle à l’intérieur et ce n’est pas son genre de forcer des tirs. On aimerait lui donner des shoots mais quand l’équipe d’en face fait des prises à deux, des fois on ne peut pas lui donner le ballon. Quand ça arrive, il faut qu’il ait la volonté de bouger et de faire des passes pour impliquer tout le monde. À ce petit jeu-là, on ne trouvera pas meilleur qu’Anthony Davis. » Alvin Gentry.
L’ailier fort est également beaucoup mieux entouré en attaque cette saison avec la présence de DeMarcus Cousins à ses côtés dans la raquette. Il peut donc plus facilement lâcher la balle et se concentrer sur les autres aspects de son jeu.
« C’est cet altruisme dont notre équipe se nourrit et qui fait de lui un leader. Il a le droit de forcer autant de shoots qu’il veut, mais il nous donne de bons tirs en faisant tourner la balle. Je pense qu’il sait quand il faut qu’il les prenne mais aussi quand il peut être un facilitateur et nous donner de bons tirs, c’est pour ça que c’est un leader. » Jrue Holiday