J.J. Redick : « Ne pas avoir remporté de titre, j’y pense tous les jours […] Ce groupe a le potentiel pour gagner l’Est »
J.J. Redick a déjà une belle carrière derrière lui, autant universitaire que NBA. Mais ni à Duke (défaite contre Connecticut lors du Final Four), ni à Orlando (défaite en Finale en 2009), ni à Milwaukee, ni à Los Angeles, l’arrière n’a réussi à glaner une bague de champion. En signant à Philadelphie, il voulait rejoindre un groupe qu’il pensait capable de la lui offrir un jour.
C’est décevant. J’y pense tous les jours. S’il s’avère que je ne gagne pas de titre NBA c’est quelque chose auquel je penserais pour le restant de mes jours. C’est juste la vérité. Ça me gêne. Maintenant que je sois titulaire, remplaçant, 15ème homme, ça n’a vraiment aucune importance parce que je veux juste ressentir ça.
Je détiens quelques records à Duke, mais je pense souvent au fait de ne pas avoir gagné le titre là-bas et ça me dérange. À Orlando, même en 2010, quand on a perdu en finale de conférence, je pense qu’on était la meilleure équipe de la ligue. » J.J. Redick via Philly.com
En 2014 et 2015, il a été éliminé deux fois en demi-finales de conférence Ouest. Contre Oklahoma City et Houston.
« En 2014 on bat les Warriors au 1er tour. On a l’occasion de prendre l’avantage 3-2 lors du Game 6 à la maison contre OKC au second tour. L’année d’après on mène 3-1 contre Houston… » J.J. Redick
Aujourd’hui et comme personne ne l’aurait imaginé il y a quelques mois de ça, Philadelphie fait jeu égal avec Cleveland au classement de la conférence Est, et reste pour le moment 4ème, place synonyme d’avantage du terrain en playoffs. Des playoffs que la franchise n’a plus connu depuis 2012.
« Si vous aviez dit à n’importe qui au sein de l’organisation qu’on aurait été 8èmes, à 42-40, il y a 5 mois, ils auraient signé tout de suite. Je pense que ce groupe a le potentiel pour gagner l’Est. Que ce soit cette année ou dans 3 ans, avec des gars comme Ben (Simmons), Jo (Embiid), vous avez une chance. Ils sont bons à ce point. » J.J. Redick
Mais puisque les blessures ont décidé de pourrir la fin de saison, il faudra déjà attendre le retour d’Embii pour juger des chances des Sixers d’aller loin pour cette première postseason en 6 ans.