Draymond Green a ajouté une ligne à son CV le soir de la draft
Vous pensez peut-être qu’une équipe qui possède le 28ème choix de la draft passe beaucoup moins de temps à étudier un potentiel futur joueur que celle qui a hérité du first pick, mais sachez qu’avant d’appeler Jacob Evans III (21 ans, 1,98m) jeudi dernier, les Warriors suivaient le swingman sorti de Cincinnati depuis presque 3 ans, soit depuis son entrée à la fac.
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Cette année, l’équipe a reçu un petit coup de main d’un de ses joueurs dans le processus de sélection : Draymond Green. C’est après avoir vu Kevin Durant faire de même la saison passée que Green a voulu jouer aux infiltrés. La semaine passée, il a assisté aux workouts pre-draft organisée à la salle d’entraînement. Sans prétention mais avec une réelle curiosité et un réel intérêt.
« À aucun moment il n’était sur son téléphone. Il n’avait pas l’air de s’ennuyer ou quoi que ce soit. Il était complètement engagé, avis des opinions à partager, et il écoutait. On voit bien qu’il est sincère. C’est une chose qu’un joueur vienne observer une fois et s’en aille. Là c’était tous les jours. Il voulait d’abord comprendre le processus. » Larry Harris, assistant GM et directeur du scouting process pour la draft
« Il était non seulement respectueux du travail de notre équipe, mais de chaque équipe qui passe par ce processus. » Bob Myers
Avant de rejoindre Bob Myers, Joe Lacob et Steve Kerr dans la « draft room ». Et son avis a permis de rassurer ses dirigeants sur leur choix. Le triple champion NBA a apprécié l’intensité défensive du prospect, qu’il a décrit à Myers comme un « gamin qui sait jouer au basket ». Assez pour l’imaginer en dirigeant un jour ?
« Il peut faire ce qu’il veut. Il pourrait être dans les médias. Il pourrait être GM, coach. C’est un winner. C’est sa vie. Il gagne. Donc j’imagine qu’il serait bon. Ce qui le pousse le plus c’est qu’il déteste perdre. Il y a des victoires et des défaites dans ce métier. C’est la même chose dans le coaching. Je pense qu’il aura besoin de cette compétition. Quoi qu’il fasse, il lui faudra cette compétition. Il en a besoin je pense. Mais quoi qu’il fasse, il sera bon. » Bob Myers
« Il est l’un des esprits les plus brillants des deux côtés du terrain. Il a dit ça l’autre jour : ‘Il y a des joueurs de 82 matchs et des joueurs de 16 matchs’. Beaucoup de gars peuvent être des joueurs de saison régulière, mais peu sont des joueurs de playoffs qui gagnent au haut niveau. » Larry Harris
Green s’est aussi tout de suite entretenu au téléphone avec Evans une fois sa draft officialisée. Une nouvelle expérience enrichissante qui a apparemment également donné envie au n°23 de faire baisser son nombre de techniques la saison prochaine (il était à 15 en 2017-18, soit 2 de moins que le leader en la matière, Dwight Howard).
« Ça m’a rappelé ma draft. Il était tellement excité au téléphone. Il a dit qu’il était fou de joie rien que de me parler. Il était excité d’être un Warrior ça se voyait. » Draymond Green
« Il a dit qu’il serait une meilleure personne maintenant. Qu’il allait se calmer, aussi. Donc on verra. Je ne sais pas pourquoi il a dit ça. Mais il a dit qu’il s’améliorerait. Donc on verra. » Bob Myers
via Mercury News