[Kicks] Le test des Peak Delly 1
A l’occasion de notre rencontre avec Matthew Dellavedova à la Hoops Factory (son interview est à lire ici), nous avons pu essayer son modèle signature, la Delly 1. Le joueur nous avait confié qu’il s’était énormément investi dans la chaussure en remontant de nombreuses informations pour les concepteurs de Peak. Pour information, l’auteur de ce test joue habituellement au poste 3 avec un style de jeu assez peu athlétique.
Design
A l’image du joueur australien, le design de son premier modèle signature se veut sobre, discret et efficace. Les coloris disponibles en France sont plutôt réussis (noir & rouge, blanc & noir, ou tout noir) même si l’on pourrait regretter l’absence des coloris des Bucks et la chaussure saura rester discrète, surtout par rapport à certains OVNIS trop voyants. Le logo Delly, en forme d’Australie s’intègre bien sur la chaussure et est la parfaite signature du joueur sur le modèle.
Maintien
Un peu craintif en voyant que la paire était une chaussure basse et après 2 entorses cette saison, j’ai rapidement pris confiance tant j’ai eu l’impression d’être bien maintenu dès le départ. Le talon renforcé permet à la chaussure de garder une grande stabilité. La tenacity unit en fibre de carbone fait parfaitement le job sans trop alourdir la chaussure, même si son poids est légèrement plus élevé (460g pour du 45) que la PG1 de Nike (440g), c’est tout de même mieux que pour les TP9-V que nous avions pesées à 465g pour du 43 !
Traction
La semelle EasyMove est une réussite, pendant l’heure et demie de match, pas une glissade à se mettre sous la dent. La disposition des chevrons permet de coller au sol, et après une séance d’entraînement, la semelle blanche de notre modèle est restée parfaitement propre, sans la moindre trace de poussière.
Confort
Comme pour les tests que nous avions réalisés avec les chaussures de Tony Parker, le modèle est confortable avec les inserts en TPU et la taille correspond à ce qui se fait chez les autres marques, il y a donc peu de risques de mauvaise surprise avec une commande en ligne. Peak se targuait d’une « construction adaptative avec des matériaux de qualité pour une tenue du pied améliorée » et on peut dire qu’ils ont tenu parole : une fois la chaussure convenablement lassée et bien serrée, elle semble épouser le pied sans laisser de gros espace.
Amorti
Si nous devions relever un point qui nous a légèrement déçu par rapport au reste de la chaussure, c’est celui-ci. Malgré un système d’amorti sur 3 niveaux, la semelle est un peu trop rigide. Si les différentes frictions sont correctement absorbées et que la chaussure permet de rester parfaitement stable sur chaque appui, il manque ce petit retour que l’on peut avoir avec des modèles plus fins et plus légers.
Conclusion générale
A l’image de Matthew Dellavedova, la Peak Delly 1 est un modèle qui satisfera toutes les personnes qui comptent sur la fiabilité de leurs chaussures pour défendre leurs chevilles dans n’importe quelle situation malgré une semelle un peu rigide. Le design est soigné, sobre et efficace, les matériaux sont de bonne qualité, ce qui laisse augurer une bonne durée de vie. Elle se fait discrète au pied après quelques minutes, ce qui est un gros point positif.