Nate McMillan : « La conférence Est sera très, très compétitive »
L’an dernier, les Pacers ont surpris beaucoup de monde en réagissant de manière très positive au départ de Paul George, grâce notamment à un Victor Oladipo réalisant jusque là sa meilleure saison en carrière. Voulant surfer sur la vague de cette équipe qui réussit à faire douter les Cavaliers au premier tour des playoffs il y a quelques mois, les dirigeants des Pacers sont semble-t-il allés dans le bon sens en recrutant Tyreke Evans, Doug McDermoot et Kyle O’Quinn tout en draftant le meneur Aaron Holiday (jeune frère de Jrue et Justin).
On a un bon sentiment quant à nos draft picks et aux free agents que l’on a été capables de signer. Nous avons ajouté à l’effectif ce dont nous avions besoin. Nous avons renforcé notre banc. Toutes ces recrues ont été choisies car nous pensions que ces gars pouvaient nous faire progresser à leurs postes respectifs. Aaron sera un arrière très solide dans cette ligue. » Nate McMillan
Alors que les Pacers ont réalisé une saison plus que correcte sans pour autant disposer d’une réelle superstar (sept joueurs tournaient au moins à 9.2 points par match la saison dernière), ils avaient suffisamment de marge salariale pour essayer d’attirer un gros poisson cet été. Pourtant, le staff a décidé de privilégier le collectif en renforçant une équipe déjà prometteuse plutôt qu’en chamboulant la hiérarchie.
Nous allons rester cette équipe affamée. L’an dernier, nous avons fait des bonnes choses mais elles ne nous suffisent pas. Pendant cette offseason, notre approche a été de bosser encore plus dur pour arriver à être encore meilleurs que l’an dernier. Nous avons ajouté des gars à notre roster et nous pensons avoir développé une certaine identité la saison dernière. Nous sentons que ces gars que nous avons choisis à la free agency iront bien dans la culture que nous avons commencé à construire la saison dernière. Nous sommes impatients de commencer. » Nate McMillan
Et sur les objectifs, tout semble ouvert avec le départ de LeBron James vers la conférence Ouest. Ceci dit, Nate McMillan ne veut pas trop vite faire de spéculations et est conscient que la bataille à l’Est demeurera rude.
Notre approche a toujours été la même : nous concentrer sur nous et ne pas être concernés par ce qui se passe ailleurs dans la ligue. Les médias écrivaient sur nous la saison dernière en disant que nous n’allions pas être compétitifs. Désormais, ils font la même chose sur Cleveland. Nous ne pensons pas la même chose. Nous savons que cette équipe sera toujours compétitive. Boston aussi va avoir tous ses gars de retour et a beaucoup de profondeur. Toronto a faim après la saison dernière. La conférence Est sera très, très compétitive. Est-ce que c’est ouvert ? Avec le départ de LeBron, oui ! Nous sommes heureux qu’il soit parti vers la conférence Ouest. Mais nous savons que ce sera un challenge, que nous devons bosser et faire en sorte de ne pas à avoir à assumer quoi que ce soit de négatif. Ça va être un défi pour nous de reproduire ce que nous avons fait la saison dernière et même mieux. Les attentes l’an dernier étaient basses et personne ne savait vraiment à quoi s’attendre. Mais avec ce que nous avons fait l’an dernier, les attentes sont un peu plus élevées et certaines équipes vont à coup sûr se méfier. » Nate McMillan
Boston et Toronto s’affichent probablement comme les favoris actuels de cette conférence Est. Viennent ensuite Philadelphie, Milwaukee, Washington, Indiana et peut-être Cleveland et Miami. Alors pourquoi ne pas viser un top 4 du côté des Pacers ? Nate McMillan fera en tout cas tout son possible pour y accéder.
Via Boston Globe