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De nouveaux détails dans l’affaire Kristaps Porzingis; Les Knicks ont-ils tout dit aux Mavs ?

Adrian Wojnarowski s’est emparé de l’affaire Kristaps Porzingis et il a apporté quelques détails supplémentaires dans un article publié ce lundi. L’insider d’ESPN s’est procuré des e-mails indiquant que la jeune femme de 29 ans accusant l’ex-Knick de viol a contacté le service juridique de la franchise new-yorkaise 8 mois après (entre fin octobre et début novembre 2018) l’agression présumée (dans l’appartement du joueur) afin de demander une « médiation à huis clos » à hauteur de 68 000 dollars.

Au moment des échanges entre la jeune femme et les Knicks, aucune plainte n’avait été déposée auprès de la police de New York. L’équipe a finalement re-dirigé la jeune femme vers les représentants légaux de Porzingis. En plus d’-emails, ESPN a aussi obtenu une série de sms entre elle et le joueur. Ces derniers « dépeignent une femme dont la volonté était de poursuivre une relation amoureuse avec Porzingis (photos suggestives à l’appui) après l’agression présumée de février 2018, mais qui souhaitait également que ce denier honore son engagement à lui régler la somme de 68 000$ afin de payer les frais de scolarité universitaires de son frère ».

Dans les mails envoyés aux Knicks, la jeune femme explique s’être rendue chez Porzingis sur invitation du joueur (qui s’est lui même décrit comme « soûl » dans un sms envoyé à la jeune femme avant son arrivée) afin d’obtenir son autographe en fin de soirée, quelques heures après la grave blessure au genou du joueur, le 6 février 2018 au Madison Square Garden. Après avoir décrit la rencontre comme « extrêmement agressive », elle a indiqué que le joueur avait accepté de co-signer une déclaration dans laquelle il lui promettait un paiement de 68 000$. Pour l’avocat du joueur, le fameux document est falsifié.

Samedi, le New York Post indiquait que la présumée victime avait indiqué que le viol s’était déroulé très tôt le matin du 7 février, dans l’appartement de Porzingis. Le NYPD n’a pas confirmé à ESPN qu’une enquête était en cours. Dans un mail adressé aux Knicks le 30 octobre 2018, la jeune femme a écrit :

« Après la rencontre extrêmement agressive, il s’est confondu en excuses, il était très attentionné…  Il a proposé de payer les frais de scolarité de mon petit frère. Et même si la façon dont il m’a traitée était affreuse, en tant que fan des Knicks, je ne veux pas qu’il ait d’ennuis avec la justice. J’ai apprécié les moments passés avec lui ensuite (elle est restée chez lui jusqu’à 11 du matin). J’ai passé d’excellents moments avec lui mais cela n’efface pas le fait qu’il a proposé de l’argent pour compenser. »

Dans ses mails échangés avec les Knicks, la jeune femme a inclus une photo illustrant une perte de cheveux et un cartilage du nez cassé découlant du moment où Porzingis l’aurait « frappée à de multiples reprises ». Elle a ajouté avoir dû payer environ 10 000$ en frais chirurgicaux. En plus du fameux paiement de 68 000$, la jeune femme aurait également fait appel aux Knicks pour récupérer sa paire de Jordan préférée, laissée chez le joueur (le joueur confirme qu’elles sont chez lui dans un sms).

Enfin dans un mail envoyé à l’équipe juridique de Porzingis le 30 octobre 2018, Jamaal Lesane, vice-président du service légal des Knicks, a décrit ainsi la version livrée par la jeune femme (en se basant sur la conversation téléphonique des Knicks avec elle).

« Elle s’est rendu dans l’appartement de Porzingis avec un carnet pour obtenir son autographe. Une fois chez lui, ‘Porzingis est arrivé à ses fins avec moi sans mon consentent’. Plus tard, Porzingis lui a proposé de payer les frais de scolarité de son frère pour 68 000$. »

Autre information qui pourrait avoir son importance, le Dallas Morning News a indiqué, en se basant sur « deux sources » que les Knicks avaient uniquement utilisé le mot « extorsion » dans leurs discussions avec les Mavs avant le transfert de la star, et jamais le mot « viol ».

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