Grayson Allen, la G-League comme tremplin; Donovan Mitchell : « Ce n’est que le début pour lui »
Drafté en 21ème position par le Jazz cet été, Grayson Allen a dû mal à se faire une place dans la rotation de Quin Snyder. L’ancien de Duke n’a en effet participé qu’à 35 matchs, pour 10 petites minutes de moyenne. Mais depuis deux rencontres, son coach lui fait confiance et Allen le lui rend bien : 14 points à 6/9 aux tirs en 19 minutes de jeu contre Phoenix et 23 points à 10/14 en 26 minutes contre Sacramento. Bon il y a encore du déchet, comme le montrent les 11 turnovers qu’il a cumulés sur ces deux rencontres mais ce n’est pas ce qui intéresse Snyder. Pour le coach du Jazz, le rookie a prouvé qu’il méritait du temps de jeu en se donnant en défense, ce qu’il ne faisait pas au début de l’année. Comme cette action contre les Suns au cours de laquelle Allen est revenu de nulle part pour contester un tir ouvert de Troy Daniels et le forcer à louper.
« Dans ma tête, j’entendais mon coach et son assistant (Johnnie Bryant) me dire qu’on ne peut pas laisser un trois points ouvert, peu importe les circonstances. Donc, ma première pensée a été de ne pas laisser mon joueur ouvert, je devais aller contester le tir. » Grayson Allen.
Entendre Allen dire ça, ce n’était clairement pas gagné au début de l’année. Alors que le Jazz lui faisait confiance et lui offrait une belle place dans la rotation en tradant Alec Burks pour Kyle Korver, Allen n’a jamais été capable de prouver qu’il méritait du temps de jeu. En grande partie à cause de sa défense. Mais maintenant qu’il a fait des progrès de ce côté-là, il peut aussi s’exprimer en attaque et montrer ce qu’il sait faire.
« Il commence à laisser le jeu venir à lui. Il est en confiance aux tirs, et j’aime la façon dont il attaque le panier. Même sur certaines possessions tard dans le match, il donne le sentiment de faire des efforts et de vraiment être actif en défense. C’est important. » Quin Snyder.
Si le joueur de 21 ans en est là aujourd’hui, c’est beaucoup grâce à ses voyages en G-League.
« Aller jouer là-bas, c’était pour moi la chance d’avoir 35, 36 ou 37 minutes de jeu par match. Je pouvais aller sur le terrain et m’entraîner pour que certaines choses deviennent des habitudes, je pouvais faire des erreurs. J’ai pu me mettre à l’aise et gagner un peu de rythme. Toutes ces choses aident parce que même s’il y a beaucoup de rencontres sur une saison, on n’a pas toujours l’opportunité de vraiment jouer. » Grayson Allen.
Et vu son niveau sur les deux dernières rencontres, ses coéquipiers lui prévoient un brillant avenir.
« Ce n’est que le début pour lui. On peut voir sur le terrain la manière dont il crée du jeu. Je pense que le plus important, et ce qu’on voit tous, c’est sa volonté de ne rien lâcher en défense. Je ne me souviens pas d’une possession où son adversaire lui a scoré dessus. Je pense qu’il tire beaucoup de fierté de ça et c’est sur ça qu’il s’est concentré. » Donovan Mitchell.
À voir s’il parviendra à garder ce niveau et mériter du temps de jeu en playoffs.
#NBARooks @GraysonJAllen scores a career-high 23 PTS in the @utahjazz' 7th straight win! #TeamIsEverything pic.twitter.com/Xa4dTqbcoB
— NBA (@NBA) April 6, 2019
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