Mike D’Antoni sur James Harden : « Quand il remportera le titre, tout cela disparaîtra »
Lors du Game 2 James Harden avait clairement des circonstances atténuantes pour expliquer sa prestation moyenne avec 29 points à 9/19, 4 passes et 6 ballons perdus, mais lors du Game 1 il n’avait pas été assez adroit avec 35 points, mais à un vilain 9/28 dont 4/16 derrière l’arc. Si les Rockets veulent avoir une chance de battre les Warriors, le barbu doit clairement montrer un autre niveau, celui d’un MVP en titre, qui a affolé les compteurs cette saison. Il a porté l’équipe toute la saison, et il doit continuer de le faire au moment le plus important et difficile. Quand on lui demande ce que c’est que d’avoir de telles responsabilités, il rétorque :
« Comment est-ce que je pourrais expliquer ça ? Si vous n’avez jamais été dans cette situation ou que vous ne l’avez pas ressenti, je ne peux pas vous répondre. Ça me rend meilleur. Cela fait de moi qui je suis. Je ne m’attends pas à ce que quelqu’un qui n’a jamais été dans cette situation ou n’a pas eu le monde sur ses épaules, comprenne ça. » Harden
Joueur clivant et déjà critiqué pour son jeu durant la saison régulière malgré ses performances historiques, le barbu est attendu au tournant et s’il a été épargné après le Game 2 vu ses soucis aux yeux, une performance du niveau du Game 1 demain soir et les critiques s’abattront assurément en masse sur lui.
« Je n’y fais pas attention, honnêtement. C’est ce qui est bien quand tu es dans cette situation. Je ne me focalise pas sur ça. Je n’y fais pas attention. Les gens auront toujours quelque chose à dire, positif ou négatif. Tant que vous n’avez pas été dans cette position, vous ne pouvez pas comprendre. » Harden
« James et moi parlons de tout. » confie Tad Brown, président des Rockets. « Il prend son boulot et ses obligations envers notre organisation et les fans très très sérieusement. La seule chose qui le préoccupe c’est de gagner et de passer au niveau supérieur. Concernant le bruit extérieur, il fait du bon boulot pour faire la sourde oreille. C’est en quelque sorte la vie que nous menons tous à l’heure actuelle. On dirait que dans la plupart des situations James est le paratonnerre des opinions des gens, premièrement les médias. Mais cela n’affecte pas la façon dont il joue. Cela n’affecte pas la façon dont nous le voyons, c’est-à-dire le meilleur joueur du monde, qui porte un énorme poids sur ses épaules. Il faut jouer et ne pas se préoccuper de ça. »
Mais son coach Mike D’Antoni ne se fait pas d’illusion, même s’il sort un grand match demain soir, il y aura toujours des gens qui auront des choses à redire. C’est un peu la même chose pour Chris Paul, qualifié d’éternel loser, tout comme le coach lui-même après ses échecs à Phoenix.
« S’il joue bien, vraiment bien, ce n’est pas assez pour je ne sais quelle raison. Nous sommes habitués à ce qu’il batte des records. Je ne sais pas pourquoi c’est comme ça. Quand il remportera le titre, tout cela disparaîtra. Il le sait. Nous le savons tous. C’est la même chose avec moi. Nous sommes dans le même bateau. Chris Paul c’est pareil. Nous devons briser ça. » D’Antoni